Une décision pour prolonger le débat démocratique
Les socialistes ont finalement voté en faveur de la section « recettes » du budget de la Sécurité sociale. Ce vote a permis à la discussion de se poursuivre sur les dépenses. Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a affirmé dans une entrevue qu’ils agissent pour faire avancer le débat démocratique.
Nous avons franchi un cap pour permettre au débat démocratique de se déployer , a-t-il confié au Parisien. Cette décision soulève des critiques, notamment de La France insoumise, qui accuse le PS de soutenir le gouvernement, accusation que Faure assume clairement. Les socialistes ont fait le choix de visiblement corriger le projet proposé par le gouvernement, et ce dès le début du débat .
Des préoccupations vis-à-vis des projets gouvernementaux
Il a également dénoncé le fait que LFI et le Rassemblement National aient pu bloquer le passage au volet des dépenses. C’est cette section qui porte un vrai « musée des horreurs » , a-t-il ajouté, droit au but. Faure insiste sur la nécessité d’un vote pour mettre fin au gel des pensions et des minimas sociaux, tout en abordant la question des hausses des franchises médicales.
Un budget à revoir et des décisions à prendre ces prochains jours
Les discussions à l’Assemblée se poursuivront jusqu’à mercredi. À cette date, un article essentiel sur la suspension de la réforme des retraites de 2023 sera abordé. Faure espère que les membres du PS ne se retourneront pas contre cette suspension, rappelant que ceux qui prétendent défendre les travailleurs ne peuvent pas jouer avec un « grand soir » qui ne se matérialise jamais.
Olivier Faure aspire à un vrai débat pour éviter que le gouvernement prenne des décisions hâtives via des lois spéciales et des ordonnances. Il s’est montré clair : Ce budget ne sera pas le n tre, encore moins celui de la macronie. Nous vous proposons un budget d’attente, et c’est l’élection présidentielle qui remettra les choses en place .
Faure a aussi déclaré : Nous ne serons jamais des soutiens du président et Sebastien Lecornu ne sera jamais sous notre contrôle . Il a également pris le temps de faire un constat : Je ne croise personne dans la rue qui réclame une dissolution maintenant , mais met en garde que la situation pourrait changer si leur position n’est pas entendue.
