La Jamaïque se prépare face à la menace que représente l’ouragan Melissa. Après avoir causé la mort de quatre personnes sur l’île Hispaniola cette semaine – trois en Haïti et une en République dominicaine – ce cyclone a franchi un cap en intensité, atteignant la catégorie 4 ce dimanche 26 octobre.
Le cyclone, avec des vents soufflant jusqu’à 225 km/h, est désormais une force qui pourrait passer à la catégorie 5 très prochainement. D’après le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami, les prévisions sont inquiétantes pour la Jamaïque, avec des intempéries « catastrophiques » en vue.
Ce dimanche, Melissa se trouvait à 180 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 450 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba. La lenteur de l’ouragan, qui se déplace à environ 6 km/h, préoccupe les spécialistes. Les fortes pluies et risques de glissements de terrain pourraient persister bien plus longtemps que celle d’autres ouragans similaires.
« Cette faible vitesse signifie que des conditions de cyclone majeures pourraient persister sur l’île pendant plus de 24 heures, avec une possibilité de tempête tropicale se prolongeant deux à trois jours », a expliqué Jamie Rhome, directeur adjoint du NHC.
Une détérioration rapide de la situation est attendue
Les occupants des zones à risque devront, à juste titre, rester confinés chez eux pour les prochains jours, selon les experts. L’avertissement de Rhome sur une « dégradation très rapide » des conditions météorologiques suggère de sérieux risques pour les Apparence habitantes.
Les précipitations pourraient atteindront jusqu’à un mètre dans certaines parties de la Jamaïque et sur Hispaniola, créant d’avantage de menace d’inondations. En réponse à cette prévision, l’aéroport international Norman Manley à Kingston a décidé de suspendre ses opérations, tout comme les ports maritimes sur l’île.
Rappelons que le dernier ouragan ayant frappé la Jamaïque, nommé Beryl, en juillet 2024, avait causé des dommages significatifs, avec au moins quatre pertes humaines et de puissants vents dévastateurs.
Melissa, la treizième tempête tropicale de cette saison atlantique s’étendant de juin à fin novembre, illustre l’impact du réchauffement global, qui contribue à lintensité de ces cyclones et aux perturbations atmosphériques en offrant des vents plus puissants et des pluies excessives, même s’il ne modifie pas leur nombre total.
