Saisie d’un pétrolier suspect par la France : Poutine crie à la piraterie

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La France a une nouvelle fois franchi un pas en interceptant un pétrolier supposé appartenir à la « flotte fantôme » russe, et cela n’est pas passé inaperçu.

De Sotchi,Vladimir Poutine a incarné la colère de la Russie en dénonçant ce qu’il qualifie d’acte de « piraterie », où il accuse la France d’avoir arraisonné un navire « sans raison » dans des eaux neutres. Il est allé jusqu’à avancer qu’ils pensaient peut-être trouver « des articles militaires, des drones ou d’autres trucs », mais selon lui, il n’y avait rien de tout ça.

Le président russe a également mentionné que le bateau naviguait sous un pavillon d’un pays tiers, avec un équipage international, soulignant qu’il ignore son lien exact avec la Russie. Moscou revendique insuffisamment ce qui semble, selon eux, être un acte à intention politique. Poutine avance que Paris veut « détourner l’attention » de ses propres troubles internes.

Tensions croissantes entre la France et la Russie

En réponse, Emmanuel Macron a exhorté l’Union européenne à faire un « pas » supplémentaire dans le cadre de sa « politique d’entrave » contre la flotte fantôme. Ce réseau d’armateurs et de tankers, opérant sous pavillons de complaisance, permet à la Russie d’écouler son pétrole et d’échapper aux sanctions qui sont tombées comme pluie.

D’une certaine façon, la saisie de ce pétrolier présumé au large des côtes françaises s’inscrit dans une opération européenne plus large visant à renforcer le contrôle maritime et à traquer les navires dans les affaires douteuses liées à l’exportation du pétrole russe. En somme, cet épisode met en lumière l’escalade des tensions entre Paris et Moscou, le conflit ukrainien continuant d’influencer la scène de manière intense.

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