La scène incroyable s’est déroulée ce dimanche au Louvre, à Paris, en plein moment d’ouverture au public. Neuf magnifiques bijoux ont disparu, et dans l’après-midi, l’un d’eux a été récupéré.
Une opération brève ancrée dans l’absurde s’est déroulée à 9h30 ce matin. Les cambrioleurs ont frappé pendant que les premiers visiteurs faisaient leur entrée dans le musée le plus prisé au monde, dans la galerie Apollon, où les joyaux de Napoléon sont exposés. Ce cambriolage a été enregistré alors qu’un groupe de quatre malfaiteurs se trouvait toujours dans la nature.
Comment s’est déroulé le coup ?
Peu après l’ouverture, à environ 9h30, quatre individus sont entrés dans le musée de manière audacieuse en percant une vitre avec une disqueuse depuis une nacelle fixée à un camion garé juste en face. Alors que les premiers curieux arrivaient pour admirer les œuvres d’art, ces derniers se frayèrent un chemin jusqu’à la galerie d’Apollon. Ils ont alors scié deux vitrines contenant des trésors inestimables. Après avoir subtilisé neuf bijoux, les voleurs ont quitté les lieux en passant par une fenêtre, s’enfuient ensuite sur plusieurs scooters. Un de ces véhicules a été localisé, selon le ministère de l’Intérieur.
« L’un des criminels conduisait et l’autre était passager. Pendant ce temps, leurs complices les précédaient et suivaient la nacelle pour accéder directement à la galerie » a détaillé la procureure de Paris.
Les joyaux au centre du vol
Parmi les joyaux disparus se trouvait notamment le diadème d’Eugénie, l’impératrice, scintillant avec près de 2000 diamants. D’autres objets volés incluent un collier en saphirs de Marie-Amélie, constitué de huit saphirs et de 631 diamants, ainsi qu’un collier en émeraudes dalé par Marie-Louise, composé de 32 émeraudes et 1138 diamants.
Un neuvième bijou, la couronne de l’impératrice Eugénie, a été retrouvée « à l’abandon » par les voleurs dans leur fuite sur des scooters. Son état est actuellement soumis à des experts, selon les sources officielles.
Qui sont les malfaiteurs ?
La procureure, Laure Beccuau, a informé que un commando de quatre suspects était activement recherché. Ces individus avaient le visage caché et ont filé à toute vitesse sur des scooters puissants. Selon elle, il pourrait y avoir des commanditaires derrière cette affaire criminelle. Le ministre de la Justice, Laurent Núñez, croit fort aux chances d’interpeler rapidement les fugueurs, notant que cette opération ne n’a duré que « sept minutes » et semble avoir été réalisée par des cambrioleurs expérimentés, possiblement d’origine étrangère.
Cependant, le soupçon d’une ingérence extérieure n’est actuellement « pas privilégié« ; le problème semble plutôt appartenir au domaine du grand banditisme local à juger des réactions de la procureure. Un témoignage sur les lieux a épaulé la police, notifiant qu’un des malfaiteurs s’était débarrassé d’un gilet jaune, qui est désormais en possession de la brigade anti-criminalité.
Une enquête a été initiée et confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB), sachant que la valeur des biens volés est encore en évaluation avec environ soixante enquêteurs mobilisés pour traquer les voleurs.
Des indications sur l’efficacité de la sécurité ?
d’après les dires du ministère de la Culture, les alarmes qui se trouvaient près de la fenêtre de la galerie d’Apollon ont bel et bien fonctionné durant l’effraction. Reste à voir si les agents de sécurité ont entendu ces alarmes et si elles ont réellement alerté le personnel sur le site. Cinq membres de l’équipe de sécurité présents ce jour-là ont agi rapidement pour prévenir les diverses forces de l’ordre et faire sortir sereinement le public. Selon la procureure, ces vigiles ont même eu à faire face aux voleurs, qui les ont menacés avec leurs outils tandis qu’ils brisaient les vitrines. Le ministère a exprimé sa gratitude pour leur « professionnalisme » et a noté que, grâce à leur réactivité, les voleurs se sont violemment retirés, laissant derrière eux leurs équipements.
À venir : Plus d’informations au fur et à mesure des développements de cette affaire secrète.
