Emmanuel et Brigitte Macron n’ont pas apprécié les attaques de Candace Owens, l’influenceuse d’extrême droite qui a sorti l’idée que Brigitte serait née homme. Pour remédier à cette situation, les Macron ont engagé des détectives qui ont fait le tour de cette théorie farfelue qui a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Cette histoire a pris élan avec le podcast Becoming Brigitte, lancé par Owens, où elle déclare aider à démystifier ce qu’elle appelle un scandale politique colossal qui s’étend au-delà des frontières françaises.
Les enquêteurs appartenant à l’agence américaine Nardello & Co ont découvert que Candace Owens avait des connexions avec quelques figures conservatrices françaises, tel que Marion Maréchal. Le Financial Times a même rapporté que Owens avait pris la parole lors de la Convention de la droite à Paris en 2019, un rassemblement d’extrémistes. Apparemment, ses relations ne s’arrêtent pas là, car la jeune femme serait aussi liée à plusieurs personnalités populistes aux États-Unis et au Royaume-Uni, comme Nigel Farage, amenant ce dernier à son mariage avec George Farmer.
Ainsi, malgré la large diffusion de différents médias, notamment des russes, le rapport des enquêteurs révèle qu’aucune preuve n’indique qu’Owens aurait eu des interactions avec des responsables russes ou d’autres médias ressemblants. Ses seules activités publiques incluent des retweets de contenu par Alexander Dugin, un nationaliste russe réputé.
Candace sur Twitter : provocations et réponses
Pour sa part, Candace Owens est choquée d’apprendre qu’un président fait appel à des détectives pour explorer les antécédents d’une podcasteuse. Sur Twitter, elle s’amuse de la situation, rapportant : « Ce matin, Brigitte Macron a confirmé qu’un enquêteur institué par elle recherchait ma prétendue relation avec la Russie. En gros, ils sont tombés sur quelques retweets que j’ai faits de Dugin. Comme c’est censé être pris au sérieux ? ».
En ajoutant une touche d’ironie à ses déclarations, elle s’adresse directement à Dugin sur Twitter, lui demandant fraternellement de lui transférer le reste des roubles dus. De plus, elle a taclé le président français, insinuant qu’il devrait vraiment s’occuper de critiques moins prioritaires, cette enquête ne servant pour elle qu’à montrer sa culpabilité.
Cette enquête actionnée par Nardello a pris forme avant que les Macron ne portent plainte contre Owens devant la Cour suprême du Delaware l’été dernier, son contenu faisant partie intégrante de leur dossier. Dan Nardello, à la tête de l’arrêt d’enquête, redoute la montée de cette affaire.
Dans lesDocuments de la plainte disponibles en ligne, les Macron numérotent un total de (22) accusations à l’encontre d’Owens, mentionnant des « fictions délirantes » et des affirmations diffamatoires comme celle que « Brigitte était à l’origine un homme » ou que le couple aurait des liens incestueux. La Macron mettant cela en lien avec les profits potentiels qu’Owens pouvait tirer de cette situation.
Le couple Macron a affirmé être pourtant excit(e)(/é) à là vue du tribunal, confident que leur avocat, Tom Clare, spécialiste en matière de diffamation, protégera image et réputation. Avec l’intention d’être présent, ils se dirigent vers le Delaware pour hash bien la lumière sur cette entreprise d’attaques publicitaires ?
