La célèbre chanteuse américaine, Ciara, est parmi les premières à profiter de la nouvelle loi du Bénin, qui reconnaît les droits des descendants des victimes de la traite transatlantique.
Ce week-end, à Cotonou, qui est la capitale économique du Benin, Ciara, lauréate d’un Grammy Award, a reçu officiellement la nationalité béninoise. C’est un moment marquant pour elle et un bol d’air frais pour son héritage africain.
Dans le cadre d’une nouvelle législation récemment adoptée, le Bénin fait un geste significatif en offrant la citoyenneté aux descendants de ceux qui ont souffert de l’esclavage pendant la traite transatlantique.
Cette initiative vise à renouer avec un passé difficile. En tant qu’un des principaux lieux de départ pour la traite négrière vers l’Amérique, le Bénin souhaite honorer cette histoire tout en créant des liens plus forts avec la communauté diasporique.
« En intégrant ces enfants de l’Afrique, le Bénin guérit une plaie historique. C’est un geste de justice, mais aussi un puissant symbole d’appartenance et tout plein d’espoir, » a souligné le ministre de la Justice, Yvon Détchénou, lors de la cérémonie de naturalisation.
Un nouvel élan pour la diaspora noire
Avec cette nouvelle politique, le Bénin espère encourager les Afro-descendants à retrouver leurs racines. Le gouvernement prévoit de promouvoir un tourisme culturel et mémoriel, particulièrement autour de sites historiques de l’esclavage, comme Ouidah, reconnu notamment pour sa « Route des esclaves ».
La naturalisation de Ciara a suscité un véritable enthousiasme sur les réseaux sociaux, saluée par les autorités et par le peuple, représentant un puissant symbole du retour vers les racines africaines.
