Jean-Michel Cohen : « Je ne reçois plus d’invitations sur France Inter »
Le 20 octobre, Jean-Michel Cohen était l’invité de Buzz TV. Il a profité de cette plate-forme pour parler avec une certaine amertume de son exclusion présumée par certains médias, notamment France Inter. Il rappelle, dans un air de nostalgie, : « J’ai été présent pendant dix ans dans des émissions comme Fou du roi ou celles de Nagui… et maintenant, bizarrement, depuis quelque temps, je ne reçois plus d’invitations de France Inter. » Il met en avant que son écartement n’est pas fortuit, mais qu’il est lié à ses opinions sur le conflit israélo-palestinien : « C’est lié à qui je suis, ce que je représente, à mes engagements, et en particulier ceux en faveur de la protection d’Israël. »
Un climat d’exclusion dans les médias
Notre nutritionniste va plus loin, déclarant qu’il existe un climat d’exclusion dans certains médias pour ceux qui n’adhèrent pas à la ligne politique dominante : « Il y a un véritable anathème lancé sur ceux qui, même si je ne me suis jamais affiché politiquement, sont perçus comme moins à gauche. »
Réaction à l’invitation d’autres personnalités
La journaliste Sarah Lecoeuvre lui fait remarquer que d’autres figures, comme l’animateur Arthur, continuent d’être régulièrement invités sur France Inter. À cela, Jean-Michel Cohen répond : « Arthur est incontournable. Il fait partie des grands noms de la télévision française, il n’y en a pas des dizaines. Donc, on ne peut pas se permettre de lui refuser une invitation. De plus, il a des relations avec ceux qui détiennent le pouvoir. Arthur a ce pouvoir aussi. »
Une situation que Cohen prend avec détachement
Malgré cette situation, Jean-Michel Cohen garde de la perspective : « Je crois que cela dépend de l’orientation, des connexions personnelles. Mais ce n’est pas si grave, il existe tellement d’autres plateformes aujourd’hui. Si vous n’avez pas de place sur un réseau, il y en a d’autres où vous pouvez aller. J’ai plaisir à parler de mon métier, et je n’ai pas nécessairement besoin de trainer dans les couloirs de Radio France. »
