Préparez-vous à être émerveillés par des films lesbiens qui vont envahir nos écrans cet automne. Portés par une nouvelle génération de réalisatrices, ces films cherchent à élargir notre perception des relations féminines en offrant des récits d’amour authentiques où la sensualité se met à l’honneur. Ces projections débuteront octobres prochains et continueront jusqu’aux fêtes de fin d’année, parfait pour passer des soirées douces avec de belles histoires à voir.
L’évasion du cinéma lesbien français
En 2013, La Vie d’Adèle donne à voir le regard sensible sur l’amour entre deux jeunes femmes au Festival de Cannes, occupant la scène d’ouverture sous son titre original Le Bleu est une couleur chaude. Son adaptation d’une bande dessinée de Julie Maroh et réalisée par Abdellatif Kechiche, évoque la passion de la jeunesse entre Adèle, interprétée par la talentueuse Adèle Exarchopoulos, et Emma, devenue l’artiste inspirante du film jouée par Léa Seydoux. La Vie d’Adèle s’impose grâce à une mise en scène audacieuse, obtenant la prestigieuse Palme d’Or, mettant ainsi en lumière une thématique essentielle en ce moment tout en soulevant des questions concernant sa représentation du désir féminin.
De nombreux critiques, de Le Monde à Télérama, n’ont pas manqué d’inclure ce film dans les plus marquants de l’époque, le décrivant comme un « choc émotionnel et érotique ». Pourtant, beaucoup, comme nous, ont ressenti un malaise, dû à la vision unidimensionnelle précise par le regard d’un réalisateur masculin pesant sur les protagonistes féminines. Cette dynamique a été accentuée dans Mektoub My Love, Canto Uno (2017), où le regard de Kechiche semble encore plus vocal. Mais comme le vent tourne, de nouveaux talents émergent, nous offrant une façon plus subtile et réfléchie de traiter le désir féminin. On pense immédiatement à la merveilleuse Céline Sciamma avec son chef-d’œuvre Portrait d’une jeune fille en feu (2019), mettant Minament la lumière forte sur les femmes, tout comme Charline Bourgeois-Tacquet avec Les Amours d’Anaïs (2021) qui apporte cette touche vibrante.
Quelles surprises en 2025 ?
Avec un élan palpable en faveur des récits lesbiennes cette année, plusieurs petites réalisatrices talentueuses comme Eva Victor ont pris la scène d’un seul coup au Festival de Cannes avec leur œuvre Sorry, Baby, captivating et inventif. Les histoires richement dessinées de ces réalisatrices n’ont cessé de s’imposer tandis qu’évolue le discours autour de l’amour. Les émotions sont merveilleusement capturées dans la relation de Fatima, moviee par Hafsia Herzi, via son adaptation évolution concernant la younger generation de Fatima Daas avec La Petite dernière qui s’inspire de la croissance de sa protagoniste.-ieuse.
Et comment ne pas parler d’Alice Douard ? Avec son film à ne pas manquer, Des preuves d’amour, évoquant le cheminement émotionnel et légal de Célantressipiante entre celle qui cherche à être reconnue en tant que mère pour l’enfant de son amoureuse, Nadia. Ancrée dans le romanesque et servie par Monia Chokri, cette création à ne pas manquer attire l’attention sur la belle complexité des relations amoureuses contemporaines.
La Petite Dernière, réalisé par Hafsia Herzi, avec Nadia Melliti et Ji-Min Park, prévu au cinéma à partir du 22 octobre.
Des preuves d’amour, par Alice Douard, mettant en scène Ella Rumpf, Monia Chokri et Noémie Lvovsky, à partir du 19 novembre.
Love Me Tender, réalisé par Anna Cazenave Cambet, avec Vicky Krieps, Monia Chokri et Antoine Reinartz, prévu le 17 décembre.
