Ce jeudi soir, Jean Dujardin a été l’invité rayonnant de Léa Salamé pour parler de son nouveau film L’Homme qui rétrécit. Lors de cette interview, ils ont débattu de ce thriller psychologique, en abordant le sens qu’il donne à sa vie et sa perception des choses.
« À plus de cinquante ans, je retourne dans la seconde mi-temps », a noté Dujardin, précisant que « c’est l’occasion de trier ce qui compte vraiment ». L’un de ces éléments essentiels reste son amour pour la France. Léa Salamé a même cité un numéro de Paris Match où il affirme: « Notre pays a vraiment quelque chose de chouette. »
Se remémorant ses réflexions sur le sujet, Dujardin a déclaré : « Depuis vingt-cinq ans, je croise des gens passionnés par leur pays. » Évoquant son expérience de tournage dans l’adaptation de Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson, il poursuit: « J’ai ce sentiment que les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité de la vie des gens que je côtoie… Je vois des gens heureux, des paysages magnifiques. »
« Est-ce que je suis rétrograde parce que j’apprécie le pâté ? »
Jean Dujardin s’est interrogé sur ce décalage entre la réalité politique aujourd’hui. « Sommes-nous enlisés dans une actualité qui nous empêche d’apprécier notre pays ? On a un pays vraiment beau », dit-il.Il ajoute ensuite, un brin d’exaspération : « Si je vante les qualités de la France, on me traite de facho. Devrais-je me rendre rétrograde simplement pour mon amour du pâté ? »
Cependant, il reste positif et croit qu’il ne faut jamais perdre espoir. Gardant le sourire, il affirme : « Je choisis de voir les belles choses de ma vie », énonçant un adage d’un auteur classique: « La France est un paradis habité par des gens qui s’imaginent en enfer. »
