Alors, c’est quoi tout ce tralala ? Eh bien, le 11 juillet dernier, Superman de James Gunn a débarqué dans les salles indiennes, mais avec un hic : le film est plus court. Pourquoi ? Parce que, afin d’éviter des restrictions d’âge, le film a du se séparer de deux scènes assez inattendues.
Ce qui est plutôt surprenant ici, c’est que ce ne sont pas des actes de violence ou des scènes d’angoisse qui ont posé problème. Non, ce qui a été jugé « trop osé » par le CBFC (Central Board of Film Certification), ce sont des scènes de baiser entre Superman (interprété par David Corenswet) et Lois Lane (jouée par Rachel Brosnahan): l’une dans la cuisine avant une interview intense et l’autre en vol, qui était à la fois touchante et poétique.
C’est un énième caprice d’un comité qui ne fait pas forcément l’unanimité cette année. Ils ont précédemment fait le ménage dans d’autres films, comme dans F1 où un doigt d’honneur est devenu un poing fermé. Ces décisions rendent le travail des studios encore plus compliqué, surtout que la loi de 2021 a enlevé la possibilité de contester ces coupes à court terme. Une manœuvre qui alourdit le décor pour des productions aux sorties globales par.rf.
Réactions face à cette absurdité
Une fois de plus, Superman s’est trouvé confronté à une pression irrespectueuse, et le débat a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Par exemple, l’actrice Shreya Dhanwanthary a réagi avec indignation sur X en affirmant : « Si c’est vrai, c’est RIDICULE ! Des absurdités comme ça se passent chaque jour. On a tellement d’autres soucis sur nos épaules, et pourtant on laisse passer ça ? Tire-l’achat, il faut vraiment qu’on agisse sur des sujets bien plus graves ! »
À la lumière de ces événements, la sortie de Les 4 Fantastiques de Marvel, prévue pour le 25 juillet en Inde, sera-t-elle également impactée par ce climat de censure ?
