Ce yaourt que vous consommez peut-il lutter contre le cancer du côlon ?

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Vous mangez probablement du yaourt sans y penser, mais saviez-vous qu’il pourrait avoir un impact majeur sur votre santé ? Une étude récente a été publiée, révélant que ce petit pot pourrait avoir un effet protecteur contre un cancer particulièrement grave.

Un simple yaourt pour lutter contre le cancer colorectal ?

En ce qui concerne le cancer du côlon, un pot de yaourt par jour pourrait-il vraiment faire la différence ? Ce n’est pas qu’une simple annonce commerciale, c’est une hypothèse scientifique qui commence à être soutenue par des preuves solides. Considéré comme un dessert léger depuis des années, le yaourt nature prend maintenant place dans des discussions sérieuses sur la prévention de ce cancer colorectal. Préparez-vous à changer votre vision de cet aliment

En 2025, une recherche publiée dans Nutrients a dévoilé un résultat étonnant : consommer 90 grammes de yaourt quotidiennement pourrait réduire notablement le risque de cancer du côlon, l’un des cancers les plus alarmants en France. Actuellement, avec plus de 47 000 nouveaux cas par an, dont 55 % touchent des hommes, ces résultats attirent l’attention. Au-delà, ce yaourt pourrait également jouer un rôle contre le diabète de type 2 ou l’obésité. Oui, vraiment.

Un super-aliment que vous avez dans votre frigo

Qui aurait pensé un instant que ce petit pot blanc pourrait avoir autant de pouvoir ? Car oui, le yaourt, surtout sous sa forme la plus naturelle, regorge de micro-organismes bénéfiques, appelés probiotiques, qui interagissent directement avec notre microbiote intestinal. Deux types de bactéries sont particulièrement importantes : Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et Streptococcus thermophilus, responsables de la fermentation organique. Ce processus convertit le lactose en acide lactique et aide à la digestion, tout en donnant au yaourt son goût unique.

Beaucoup ne réalisent pas que les yaourts contiennent aussi des enzymes, particulièrement la lactase, facilitant ainsi la digestion pour les personnes intolérantes au lactose. C’est une excellente nouvelle pour les 30 % des Français touchés, car cela leur permet de profiter de cet excellent aliment.

Et ce n’est pas tout : la vitamine D présente dans les yaourts améliore l’absorption du calcium, nécessaire à des os solides. Ensemble, ils constituent un bouclier nutritif en faveur de notre santé. Toutefois, parlons maintenant de cette bactérie souvent ignorée, mais essentielle…

Bifidobacterium : votre allié dans la lutte contre le cancer

Avec un nom peu engageant, cette bactérie pourrait bien devenir votre meilleure amie pour la santé de votre côlon : Bifidobacterium. Ce qu’il faut savoir c’est qu’elle révèle quelques contradictions fascinantes. Présente à la fois dans notre intestin et dans le yaourt, on la retrouve également dans certaines tumeurs du côlon, où elle s’est invitée A cause d’une défaillance de la barrière intestinale.

Pourtant, elle n’est pas la méchante de l’histoire. Des études montrent que plus on consomme de Bifidobacterium, plus la paroi intestinale reste intacte, empêchant ainsi cette bonne bactérie de se transformer en menace. Elle joue le rôle de rempart contre les tumeurs.

Voyons maintenant d’autres propriétés intéressantes : cette souche possède des caractéristiques antioxydantes, anti-inflammatoires et immunostimulantes, apaisant l’inflammation, reboostant l’immunité, et défendant notre organisme contre les cellules cancéreuses. Ces effets, cumulés au fil du temps, peuvent vraiment compter dans le cadre de la prévention.

Astuces pour choisir le yaourt idéal

Il ne suffit pas de prendre n’importe quel pot. Voici quelques conseils essentiels :

  • Choisissez du yaourt nature : sans sucre ajouté, sans arôme artificiel, et sans épaississants. Sa version la plus simple est la plus bénéfique.
  • Évitez les « bifidus actif » ultra-transformés : souvent bourrés de conservateurs qui réduisent leurs effets positifs.
  • Consommez régulièrement : 90 grammes par jour suffisent, c’est à peu près la taille d’un petit pot classique.
  • Essayez le kéfir : c’est un cousin du yaourt, encore plus riche en bonnes bactéries.
  • Évitez les produits laitiers transformés : crémeux desserts, fromages industriels ou beurres ne sont pas dans la même catégorie que les yaourts bénéfiques.

Bien que le yaourt ne guérisse pas, il peut jouer un rôle préventif. Il s’intègre dans une approche de médecine nutritionnelle préventive, qui prend de plus en plus d’importance dans le domaine de la santé publique. Les chercheurs y croient fortement et les chiffres le confirment. Vous pensez encore pouvoir l’ignorer dans votre frigo ?

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