La crainte des femmes de plus de 60 ans : indépendant ou rien !

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En avançant dans l’âge, beaucoup de femmes ne s’inquiètent pas tant de la vieillesse elle-même. Une experte a mis en lumière ce qui les préoccupe réellement.

Ironiquement, la peur de mourir n’est plus un souci principal pour celles qui ont dépassé 60 ans. Alors qu’on pourrait croire que penser à la fin de sa vie soit une angoisse fréquente, il s’avère que ce n’est pas la peur qui prédomine.

D’après Maria Laporte, spécialiste des seniors et présidente de SilverForm, interviewée par Journal des Femmes, la plus grande angoisse chez les sexagénaires est d’être dépendants. « La perte d’autonomie est souvent impliquée avec l’âge. Quand une personne commence à perdre son indépendance, elle a tendance à se renfermer sur elle-même, ce qui peut entraîner une rupture des liens sociaux. » Cela a des répercussions sur son quotidien et sa capacité à mener sa vie comme elle l’entend.

Le véritable ennemi : la perte d’autonomie

Une étude réalisée en Australie, publiée dans PubMed, va dans ce sens. Cette recherche indique que « la perte d’autonomie et l’éventuelle entrée en maison de retraite, qui impacte l’utilisation des soins de santé et des services, sont perçues comme les plus grandes craintes chez les seniors. »

Ce rapport souligne également : « Au-delà de la peur de perdre sa santé physique, la principale crainte des participants était de perdre leur indépendance. » Alors comment pourrait-on minimiser cette éventualité de perte d’autonomie ?

Des astuces pour préserver son autonomie avec l’âge

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de retarder le vieillissement, donc potentiellement freiner cette perte. Quel est le secret ? Adopter des habitudes saines.

Par exemple, l’idéal est de pratiquer une activité physique pendant au moins 30 minutes quotidiennement, que ce soit une simple promenade, aller au travail à pied ou jardiner. Maintenir une vie sociale vibrante est aussi crucial pour prévenir le décroissement cognitif, affirment plusieurs études sur le sujet.

L’apprentissage comme remède à l’isolement

En effet, on sait que le fait d’être seul peut intensifier les troubles dépressifs et la démence. Il est essentiel de continuer à stimuler son cerveau, en apprenant constamment.

Selon l’Inserm, les individus d’un âge avancé qui gardent leur esprit actif réduisent de 40 % leur risque de souffrir d’une perte d’autonomie cognitive. Cela souligne là encore l’importance de ces activités. Alors, prêts à agir et à mettre en œuvre ces conseils ? À vous de jouer !

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