Démystification d’une croyance populaire
Une question fréquente sur le stress et ses conséquences suscite beaucoup d’inquiétudes : le stress accru peut-il réellement déclencher un cancer ? Alors qu’il est reconnu que mener une vie saine – en ayant une alimentation équilibrée et en étant actif – réduit le risque de maladies chroniques, le lien exact entre les facteurs psychologiques et le cancer reste nébuleux. Aujourd’hui, des spécialistes en oncologie tentent de clarifier cette relation, bien que leurs réponses soient loin d’être simples.
Le stress : un facteur secondaire, pas une cause directe
Pour mieux comprendre les effets du stress, le Daily Mail a consulté plusieurs experts. Melanie Flint, chercheuse à l’Université de Brighton, qui étudie les effets du stress sur notre hormonalité, refuse de fonder le mythe selon lequel le stress soit une cause directe du cancer. « Je ne crois pas que l’on puisse minimiser le rôle du stress dans le cancer », dit-elle, ajoutant qu’il fonctionne plutôt comme un amplificateur de risque.
Ainsi, le stress pourrait jouer un rôle tant dans ‘initiation du cancer’ que dans sa ‘propagation’ une fois la maladie installée. Cette distinction est essentielle pour comprendre les dangers qui nous entourent.
L’impact des mutations génétiques et du stress
Mais tout le monde ne réagit pas de la même manière au stress. Melanie Flint insiste sur le fait que son impact peut varier selon les individus. Par exemple, les personnes avec des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, qui augmentent le risque de cancer du sein et des ovaires, pourraient être plus sensibles aux effets du stress, ce qui exacerberait leur situation.
Comment le stress influence nos cellules cancéreuses
Alors, comment le stress, tant sur le plan physiologique que psychologique, affecte-t-il directement la biologie des cellules cancéreuses ? Selon Nazanin Derakhshan, professeure à l’Université de Reading, le stress devient un élément embêtant une fois la maladie présente : « Dans le cas du cancer du sein, les faits montrent que l’anxiété et la dépression augmentent le risque de récidive et de mortalité. »
Melanie Flint ajoute que le cortisol, l’hormone du stress, pourrait rendre les cellules cancéreuses moins visibles aux yeux du système immunitaire, diminuant ainsi la réactivité immunitaire et favorisant la progression du cancer. Cette théorie pourrait expliquer pourquoi le stress chronique a tant d’impact sur la récidive de la maladie.
Importance de la gestion du stress pour les malades
En somme, la recherche n’a pas encore prouvé que le stress provoquait directement un cancer. Cependant, on constate de plus en plus clairement qu’il existe un lien dans l’accélération et la récidive des cancers déjà établis. Les experts s’accordent à dire que nous ne pouvons plus ignorer ce facteur psychologique.
Évidemment, il n’est pas toujours possible d’éviter le stress quotidien, mais apprendre à le gérer devient primordial, surtout pour ceux qui sont déjà touchés par la maladie ou considérés à risque. Il est judicieux de consulter des professionnels de santé pouvant offrir des solutions concrètes pour gérer stress et anxiété.
Accent sur le bien-être émotionnel
Ainsi, l’idée selon laquelle le stress « entraîne » le cancer est trop simpliste. Néanmoins, il est clair que le stress ne va pas dans l’intérêt du patient et de ses défenses immunitaires, et peut donc faire évoluer le cancer. Il est dès lors fondamental, en plus de l’alimentation et de l’activité physique, de porter attention à notre santé émotionnelle dans le cadre d’une approche globale de prévention et de traitement.
Pour en savoir plus, consultez la source : aufeminin.com
Cet article a été rédigé avec l’aide d’une IA.
