Un aspect souvent passé sous silence, celui de l’âge des premières règles, affiche un potentiel révélateur sur notre santé à long terme. Des chercheurs ont balayé cette dimension fascinante, et leurs découvertes pourraient bien changer notre vision de la longévité chez les femmes.
Pourquoi l’âge des premières règles intéresse-t-il tant les scientifiques ?
Le moment de la ménarche, une étape délicate qui signale l’entrée dans la puberté, est souvent coté comme un repère de vie. Ce que peu comprennent, c’est que cet âge des premières règles peut avoir des implications profondes pour la santé et la longévité. Des chercheurs se sont consacrés à suivre des cohortes de femmes sur plusieurs années pour voir comment un début pubertaire précoce ou tardif influence l’espérance de vie. Les résultats, issus de la cohorte Women’s Health Initiative, appuient fortement cette hypothèse.
Ce constat s’inscrit dans un contexte préoccupant. En effet, la puberté précoce a tendance à s’accroître, influencée par notre environnement, le surpoids et des perturbateurs endocriniens. Ces travaux soulèvent une question essentielle : cet aspect identifié de la parcours reproductive peut-il prédire des risques de maladies futures ? Une question qui mérite une attention particulière.
Les études sur l’espérance de vie des femmes : les révélations majeures
Après avoir observé des milliers de femmes, un détail capital émerge : celles qui vivent leurs premières règles après 12 ans ont une tendance à vivre plus longtemps tout en étant moins touchées par des maladies chroniques que celles qui ne connaissent leurs règles qu’avant cet âge. Selon le chercheur Aladin Shadyab : « l’âge des débuts menstruels pourrait être un important marqueur de longévité,” écrit Pleine Vie.
Les découvertes reposent sur deux études notables. D’une part, un suivi de près de 16 000 femmes pendant 21 ans a révélé que la majorité a dépassé le cap des 90 ans, souvent celles ayant entamé leurs règles tardivement et ayant connu une ménopause bien après 50 ans. D’autre part, une analyse de 124 000 femmes sur 12 ans a mis en avant des liens nets entre les début et les maladies telles que le diabète de type 2 : une ménopause précoce, soit avant 46 ans, augmente les risques de 25 %, tandis que l’absence de menstruations après 55 ans élève les risques de 12 %.
Puberté précoce, ménopause et les enjeux pour la santé
Qu’est-ce qui explique l’importance de ce seuil biologique ? Les résultats indiquent que les femmes ayant démarré leurs règles plus tard sont typiquement non-fumeuses et moins susceptibles de développer des maladies métaboliques. À l’inverse, potentiellement en rapport avec un plus grand risque de maladies cardiovasculaires, la puberté hâtive se révèle être un facteur majeur de mort chez les femmes. Les résultats concrets démontrent aussi que des cycles reproductifs courts (moins de 30 ans) augmentent le risque de diabète de 37 %, tandis que ceux excédant 45 ans n’augmentent que de 23 %.
Que pouvons-nous envisager pour la prévention ?
Avec réflexion sur l’âge des premières règles, nous n’avons pas le choix, mais il est crucial d’agir sur les facteurs de risques cumulants. Erin LeBlanc suggère de “surveiller son poids, miser sur une alimentation équilibrée et rester actif”. À une échelle plus large, l’environnement joue aussi un rôle : tous les perturbateurs pouvant interférer sur kes cycles menstruels de la santé à long terme.
Ces études peuvent influencer nos actes : il est de notre intérêt de prêter soin à notre santé cardiovasculaire, surtout si les premières règles ont eu lieu très tôt. Voici quelques conseils simples à mettre en œuvre au quotidien :
- Maintenir un poids adéquat pour son corps, avec des consultations si besoin.
- Adopter une diète variée et sain, à faible transformation.
- Engager une pratique régulière d’activité physique d’intensité modérée.
Ces habitudes ne remplaceront aucune consultation médicale mais voilà une façon de prévenir les maladies chroniques impactant notre longévité. Si vos règles ont paru tard ou si vous avez subi une ménopause prématurée, pensez-donc à discuter de votre cas avec votre médecin pour ajuster davantage le suivi correlè à la tension, au poids, à la glycémie et à votre santé kardique. Chaque histoire est unique et la prévention reste la clé de la différence.
