Le vin, c’est ancré dans les mœurs de presque toutes les régions du globe. Depuis longtemps, on vante les mérites d’un verre quotidien, surtout de vin rouge, qui serait soi-disant bénéfique pour la santé. Avec ses arômes si particuliers et ses propriétés antioxydantes, c’est difficile de passer à côté de cette boisson qui a, -il faut l’admettre- tendance à porter une image très positive dans le domaine médical. Nombreux ont été les articles scientifiques scrutant ses bienfaits, notamment sur le système cardiovasculaire, alimentant l’idée qu’une consommation modérée pourrait parfaitement s’intégrer à un style de vie sain.
Mais voilà, les études récentes viennent remettre cela en question, comme l’indiquent nos confrères de Delish. Le vin, tout comme d’autres boissons alcoolisées, contient de l’ thanol, un composé chimiques dont les répercussions sur la santé suscitent de plus en plus d’interrogations. Récemment, le Surgeon General americain a publié un avertissement crucial liant la consommation d’alcool à l’augmentation de risques liés à sept types de cancers, y compris ceux du sein, du foie, du côlon et même de l’œsophage. Cette situation inédite nous pousse à reconsidérer notre relation avec le vin et à repenser aux réales conséquences pouvant survenirата de répétées sur notre santé, loin des idées reçues qui perdurent depuis des années.
Impact sur notre corps : Que se passe-t-il vraiment avec une consommation quotidienne de vin ?
Contrairement à la croyance populaire, le vin ne peut donc pas être considéré comme un aliment sain, même pris avec modération. Selon Michelle Routhenstein, diététicienne spécialisée en santé cardiaque, “Les médias ont longtemps claironné que boire un verre de vin chaque jour améliorerait votre santé cardiaque, mais il faut aborder de tels propos avec réserve.” Bien qu’il soit vrai que le vin contient des polyphénols qui ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, leur effet réel sur notre santé est bien plus limité qu’on pourrait le penser. Le resvératrol, que l’on retrouve surtout dans la peau des raisins rouges, a été étude pour son rôle potentiellement bénéfique concernant le cholestérol LDL et la prévention des caillots. Toutefois, Routhenstein tempère cela en précisant que le vin n’est pas le moyen le plus efficace d’obtenir des antioxydants. En plus, la quantité de ces composés peut fluctuer énormément, spécialement d’un vin rouge à un blanc.
Et concernant le corps, l’alcool est transformé par notre organisme en acétaldéhyde, une substance considérée comme cancérigène. Kailey Proctor, diététicienne certifiée, explique que “l’acétaldéhyde peut abîmer notre ADN et contribuer à la formation de tumeurs ainsi qu’à des dommages cellulaires et au stress hépatique.” Aucune quantité d’antioxydants ne peut compenser les effets néfastes potentiels liés à l’alcool, en particulier avec des prises régulières ou excessives.
Risques au quotidien : Ce que les professionnels disent
D’après le CDC ( Centers for Disease Control and Prevention), une consommation modérée se définit par deux verres pour les hommes et un seul pour les femmes par jour. Pour le vin, cela correspond plus ou moins à 15 cl par portion standard. Pourtant, Kailey Proctor est claire : “Il n’existe pas de quantité d’alcool incrite scientifiquement comme étant totalement sans risques.” Même des prises raisonnables et fréquentes peuvent influencer négativement votre santé cardiaque et votre état pondéral. Routhenstein alerte : “Une consommation régulière peut entrainer une tolérance, des dépendances, et causer des soucis au niveau du foie, augmentant par là-même le risque de maladies hépatiques avec le temps”. D’après l’avis du Surgeon General americaine, même consommer moins d’un verre par semaine a été associée à une hausse de 16% du risque de cancer du sein chez les femmes, et 10% pour les cancers liés à l’alcool chez les hommes.
La conclusion qu’en tire Proctor résume bien la situation : “Boire moins, c’est déjà mieux pour vous, mais ne boire seraient la meilleure option pour une santé optimale.” Cela ne signifie pas nécessairement qu’il faille totalement renoncer à son verre de vin, il est juste crucial d’avoir conscience des risques éventuels que cela implique. Routhenstein soutient qu’un bon compromis pourrait être de se limiter à un verre de vin, deux à trois fois par semaine, ce qui devrait éviter les soucis. Pour celles et ceux en quête des effets bénéfiques dus aux antioxydants retrouvés dans le vin, pensez à une option plus douce comme les raisins entiers. Ces derniers ont toutes les propriétés polyphénoliques du vin, tout en ajoutant des fibres bien nécessaires pour la digestion. Dabei, on bénéficie d’une nutrition avantageuse tout en évitant les لكمائمةous dangers liés à l’alcool.
