Le ministre français Benjamin Haddad a exprimé des réserves sur l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’Union européenne, fixant les droits de douane américains sur les produits européens à 15 %. Selon lui, cet accord fournit « une stabilité temporaire », mais il est également « déséquilibré ».
Cependant, tous les aspects n’ont pas été négligés. Haddad reconnaît que l’accord exempt les secteurs importants de l’économie française tels que l’aéronautique, les spiritueux et les médicaments des tarifs douaniers. De plus, il a précisé que les filières agricoles sensibles n’ont pas été compromises et que l’accord protège également la réglementation européenne en matière de questions numériques et sanitaires.
La réalité du libre-échange mise en question
Malgré cela, il reste préoccupé par la situation actuelle, regrettant que le libre-échange, qui a lié les economies des deux rives de l’Atlantique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ne soit plus considérer par les États-Unis, qui optent pour une approche qui ignore les règles de l’OMC. « Ce choix de contrainte économique est venu avec un mépris total pour les conventions enregistrées », a-t-il déclaré.
Ce défi, tant économique que politique, nécessite une approche vigilante. Selon lui, réagir par des concessions risquerait de favoriser encore plus les comportements prédateurs à l’étranger, tout en renforçant un sentiment anti-européen au sein de la population.
