Les syndicats en colère contre le budget 2026 annoncé par Bayrou
Une vague de mécontentement s’empare des syndicats face aux récentes annonces du Premier ministre François Bayrou concernant le budget 2026. Huit organisations syndicales, réunies sous l’intersyndicale, expriment leur désaccord et appellent à agir en dénonçant les mesures du gouvernement. Une pétition a même été lancée en ligne pour demander son retrait.
Malgré une pétition contre la loi Duplomb qui a réussi à rassembler plus d’un million de signatures, l’intersyndicale, comprenant des syndicats tels que la CFDT, la CGT, FO, CFE-CGC, Unsa, FSU et Solidaires, s’est unie pour mettre en lumière un plan d’économies jugé d’une brutalité sans précédent.
Cette pétition, mise en ligne sur Change.org, clame haut et fort le besoin d’un abandon immédiat de ce projet, selon les mots prononcés dans un communiqué. L’intersyndicale accuse le gouvernement d’imposer des sacrifices aux travailleurs, aux précaires, aux retraités et aux malades.
Des mesures considérées comme « injustes et brutales »
Les reproches fusent, avec des coupes budgétaires visant les services publics, des réformes à venir sur l’assurance-chômage, des gels de prestations sociales et l’arrêt de la croissance des retraites. Mais l’intersyndicale insiste : il ne s’agit pas de nier le déficit. Ce qui est mis en cause, c’est l’approche choisie. “Le gouvernement continue d’ignorer les véritables besoins des travailleurs et présente encore une fois un ensemble de mesures trop dures, injustes et inefficaces !”, déclaraient-ils dans leur communiqué.
Les syndicats soulignent que la solution réside davantage du côté des recettes, suggérant de revoir les aides publiques aux entreprises sans condition, ainsi que de repenser les “dividendes records, en cours lors de licenciements ou de délocalisations”, et de “taxer les plus riches qui ne contribuent pas vraiment”.
Ainsi, le plan d’économies proposé le 15 juillet par François Bayrou ne semble pas séduire les opposants. D’ailleurs, sa présentation a déjà été accueillie par une levée de boucliers, tant à gauche que même chez les centristes.
