Enrico Macias : un autre pays ferme ses portes au chanteur

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Gaston Ghrenassia, connu sous le nom d’Enrico Macias, est un chanteur français né en 1938 à Constantine, en Algérie. Après avoir quitté son pays natal en 1961, il a connu une carrière musicale qui a traversé les frontières. Cependant, ses opinions politiques lui ont valu des interdictions dans plusieurs pays, dont l’Algérie et, récemment, la Turquie.

Le 4 septembre 2025, un concert qu’Enrico Macias devait donner à Istanbul a été annulé par les autorités locales. Le gouvernorat a déclaré que la tenue de l’événement dans le quartier de Şişli n’était pas envisageable en raison desManifestations annoncées aux alentours.

Une annonce surprise pour Macias

Dans un communiqué, les autorités d’Istanbul ont mentionné que ces manifestations pourraient causer des complications juridiques pour les participants, tout en augmentant les risques de tensions. De ce fait, elles ont décidé d’interdire toute manifestation programmé autour du concert.

Déçu, Enrico Macias a partagé sa tristesse en annonçant sa surprise face à cette situation. Il a souligné qu’il se sentait proche de son public turc et partageaient des valeurs de paix et de fraternité depuis de nombreuses années. Cependant, son soutien public à Israël a été interprété comme un déclencheur de la décision d’annuler son concert en Turquie. Les autorités ont précisé que leur choix visait à prévenir tout incident collatéral.

Macias, persona non grata en Algérie

Depuis son départ d’Algérie en 1961, Enrico Macias n’a pas pu y retourner. Une tournée prévue en mars 2000 a été annulée après de fortes protestations de diverses organisations civil et politique contre sa visite, en raison de son engagement envers Israël. La situation politique a rendu impossible l’accès de l’artiste à son pays d’origine.

En 2007, Macias a renouvelé sa tentative de retour lors de la visite officielle du président français Nicolas Sarkozy, à qui il devait se joindre. Cependant, il a été une nouvelle fois interdit d’entrée, avec des responsables algériens affirmant que le soutien public du chanteur à Israël était la principale raison de cette interdiction. À ce jour, le chanteur n’a toujours pas reçu d’autorisation des autorités algériennes pour revenir dans son pays natal.

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