Mardi soir, Sabrina Decanton, la candidate des Écologistes pour les élections municipales de mars 2026 à Saint-Ouen, a surpris tout le monde en annonçant son retrait de la course. La raison ? Elle a été victime de comportements et déclarations inacceptables liés à son orientation sexuelle, provenant de son propre comité de campagne. L’actualité a fait l’effet d’une onde de choc, au sein même du parti qu’elle représentait, comme en témoigne la réaction de Marine Tondelier, la dirigeante des Écologistes.
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Dans sa déclaration, Sabrina a ajouté : « Cela fait plusieurs mois que je subis des attaques homophobes. Mon orientation sexuelle semble être considérée comme un frein à ma candidature et à mes chances de succès. » Pour cette américaine d’adoption, âgée de 39 ans, la lutte pour l’égalité se transforme en un défi dans sa propre campagne.
Plein soutien contre l’homophobie
Marine Tondelier a exprimé son soutien envers Sabrina sur le réseau social Bluesky, martelant que « jamais l’homophobie n’aura sa place dans notre mouvement ». La diversité est une force, et ignorer cela serait contraire aux valeurs des Écologistes. Elle a aussi confirmé que les instances disciplinaires du parti avaient été alertées pour traiter cette situation inadmissible.
Un soutien total à Sabrina Decanton, qui a affronté des pratiques politiques inacceptables. J’avais récemment discuté avec elle à ce sujet. Des mesures sont prises au sein de notre mouvement. (1/3)
— Marine Tondelier (@marinetondelier.fr)2025-11-25T14:03:01.830Z
De son côté, la sénatrice des Écologistes, Mélanie Vogel, a également pris la parole pour défendre Sabrina. Elle a qualifié les événements de « totalement intolérables » et a appelé à une « réponse ferme et claire ».
Avis partagé dans la politique
Le maire socialiste Karim Bouamrane a également exprimé son indignation via les réseaux sociaux, partageant ses « amitiés républicaines » avec Sabrina. Il a condamné le fait que l’orientation sexuelle soit considérée comme un critère de candidature, affirmant que c’était « inacceptable, scandaleux et choquant ».
L’implication de nombreux acteurs politiques continue avec des réactions fortes sur les réseaux sociaux. Pierre Jouvet du PS a qualifié les agissements sur Sabrina de « très choquants », exprimant son soutien face à ce qu’il considère comme un délit inacceptable.
Enfin, le collectif Stop Homophobie n’a pas tardé à publier un communiqué. Ils posent un appel à la responsabilité des politiciens de tous bords et s’engagent à soutenir légalement Sabrina dans sa lutte contre les actes d’homophobie.
L’indignation, forte et portée par des voix politiques diverses, ouvre un débat crucial sur la tolérance et le respect dans la vie politique en France.
