Le 22 octobre, sur le plateau de TBT9, deux membres invités se sont vivement affrontés autour des conditions de détention des prisonniers dans le contexte de l’incarcération de Nicolas Sarkozy. Ce sujet provoque actuellement des échanges musclés en France.
Pour ceux qui ne sont pas au courant, Nicolas Sarkozy a commencé à purger sa peine le 21 octobre, quittant sa villa Montmorency pour atterrir derrière les barreaux de la prison de la Santé. Il a affirmé vivre cette situation avec « la tête haute », mais la communauté française est partagée sur sa condamnation, certains le voit comme un martyr, tandis que d’autres estiment qu’il incarne la justice.
Lors de l’émission Tout beau Tout neuf, le débat a pris une tournure inattendue. Parmi les intervenants se trouvait un ancien détenu qui a directement interpellé un autre invité, Bruno Pomart, ex-chef du RAID. Il l’a accusé de représenter les institutions qui, d’après lui, affirment que « tout va bien » jusqu’à ce que les choses ne tournent mal.
Le débat s’enflamme : « Vous êtes qui ? »
Cette attaque n’a pas du tout plu à Bruno Pomart. Il a répliqué avec une fougue indéniable : « Vous êtes un ancien voyou, moi je suis un ancien flic du RAID. J’ai sauvé des vies, alors restez à votre place! » Il allait même jusqu’à dire qu’il avait mis plusieurs personnes comme lui en prison. « Ce n’est pas très élégant… » a commenté Matthieu Delormeau, présent sur le plateau.
Bruno Pomart, refusant de reculer, a davantage monté le ton, déclarant : « Mais il parle de quoi, au juste ? Vous avez fait quoi dans votre vie ? Je ne suis pas traité comme ça sur les plateaux de télé, je vous le dis! » Cyril Hanouna tentait malgré tout de modérer cette joute verbale.
Nicolas Sarkozy est-il en danger derrière les barreaux ?
L’ancien détenu a voulu rappeler qu’il parlait d’un sujet qu’il maîtrisait bien, en raison de ses propres expériences précédentes en prison. « J’ai connu plusieurs incarcérations et je sais parfaitement ce qu’il s’y passe, » a-t-il souligné. Il a ensuite décrit des scènes de corruption, de trafic et d’agressions qui seraient monnaie courante en détention.
Quant à Nicolas Sarkozy, bien qu’il soit surveillé par des agents de sécurité dans son quartier pénitentiaire, certains, comme Gilles Verdez, estiment que le risque d’agression et d’émeute demeure très particulier.
