Le 29 juillet dernier, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a signalé que la Russie reste en faveur d’un processus de paix en Ukraine. Cela survient au lendemain d’un ultimatum lancé par Donald Trump à Vladimir Poutine, lui donnant une période de 10 à 12 jours pour mettre un terme aux hostilités.
“Nous tenons compte du message que nous a transmis le président Trump hier”, a déclaré Peskov suite aux menaces du président américain de sanctionner la Russie davantage si le conflit continuait.
La situation reste tendue alors même que de nouveaux bombardements russes ont causé la mort de 17 personnes en Ukraine ce jour-là. Malgré les expulsions et la volatilité sur le terrain, Peskov insiste sur le fait que l »opération spéciale‘ se poursuit tout en maintenant l’idée d’un ‘processus de paix’. »
D’autre part, Trump, après son retour au pouvoir, avait exprimé son souhait de rétablir des liens avec Moscou, critiquant même le soutien militaire donné à Kiev. Néanmoins, il a récemment avoué être “déçu” de Poutine pour ne pas avoir accès à un cessez-le-feu souhaité par Washington et Kiev.
“Il y a effectivement un ralentissement”, a noté Peskov, ajoutant que pour que Moscou progresse, il est essentiel d’avoir des impulsions des deux parties.
