Le gel des pensions de retraite de 2026 est sur la table : jusqu’à 134 euros de moins par mois pour de nombreux Français.
En plein cœur de la crise financière, le gouvernement essaie de jongler avec ses finances. Parmi les solutions envisagées, il y a cette fameuse idée de geler les pensions de retraite, et tout cela se fait sous l’œil vigilant de François Bayrou. Pour des millions de retraités, cette idée fait froid dans le dos!
François Bayrou a annoncé un ensemble de mesures d’austérité pour 2026, dont une année blanche . Ça veut dire que pour tous ceux qui perçoivent un extrait de retraite, il n’y aura pas de hausse ; le montant sera identique à celui de 2025 alors que l’inflation continue de grimper. D’après l’Insee, l’inflation serait d’environ 1,4%, ce qui signifierait normalement un ajout de 134,40 euros à une pension de base de 814 euros.
Cependant, cette revalorisation qui était attendue sera annulée, mettant sérieusement en péril le budget des retraités. Cette situation pourrait être perçue comme injuste, surtout pour ceux qui peinent déjà à s’en sortir face aux prix qui flambent et à leur pouvoir d’achat qui baisse.
Cette nouvelle mesure fait partie d’un plan venant dans le but d’économiser plus de 44 milliards d’euros, dont quatre milliards sous forme de gel des retraites. Le déficit public étant déjà élevé à 5,8% du PIB en 2024 et traînant un endettement public dépassant les 3 300 milliards d’euros, tout pousse le gouvernement à prendre des initiatives drastiques.
Les impacts de cette décision : bien plus qu’un gel des retraites
Mais ce n’est pas tout : en plus des retraites, ressentirons-nous tous les effets de cette « année blanche ». François Bayrou a confirmé qu’« toutes les prestations sociales seraient maintenues au même niveau qu’en 2025, sans exception ». Cela veut dire que ceux qui bénéficient des aides sociales ou du RSA ne verront pas de hausse, malgré l’augmentation des coûts de la vie. Les barèmes d’imposition des revenus resteront aussi figés à 2025, façonnant ainsi un tableau délicat pour beaucoup de Français.
Cela veut dire que de plus en plus de Français pourraient se retrouver avec une facture d’impôts plus élevée puisque leurs salaires augmentent peut-être, mais ne seront pas ajustés selon l’inflation. Cette compression financière pourrait donc engendrer des molécules de stress devant la pression fiscale accru pour bon nombre de foyers.
François Bayrou a aussi partagé ses préoccupations concernant les fonctionnaires, qui eux aussi subiraient un gel salarial. Ce ne sont déjà pas des conditions de travail faciles, et cette nouvelle pourrait achever la patience de certains. En contrepartie, le gouvernement insiste sur le fait que ce gel a un caractère temporaire et demande un effort collectif. C’est un effort nécessaire, applicable à tous, afin que nous ne dépensions pas plus en 2026 que nous avons fait en 2025 ! , souligne-t-il.
Envie d’en savoir plus sur ce sujet ?N’hésitez pas à vous abonner à notre Newsletter gratuite pour profiter de contenus captivants et des dernières nouvelles qui vous concernent.
Pour rester à la page, jetez un œil à Econostrum.info
