Marine Tondelier mise sur l’alimentation en cas de victoire en 2027

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Marine Tondelier, au 20 heures de TF1 ce mercredi 22 octobre, fait de la « sécurité sociale de l’alimentation » sa priorité pour lancer sa campagne pour 2027.
Marine Tondelier s’exprime lors du 20 heures de TF1 le 22 octobre dernier, soulignant la priorité de la « sécurité sociale de l’alimentation » pour sa campagne présidentielle 2027.

POLITIQUE – Nouvelle course en perspective pour 2027. Le 22 octobre, Marine Tondelier a officiellement lancé sa candidature pour l’Élysée, affichant d’entrée de jeu un sujet phare : lutte contre l’insécurité alimentaire.

Lors de son passage au 20 heures de TF1, celle qui représente les Verts a précisé que ses priorités incluaient des enjeux sociétaux tels que « la solitude, l’enfance et les inégalités territoriales ».

Par son annonce, Marine Tondelier formalise ses ambitions pour 2027.

Interrogée par le journaliste Gilles Bouleau sur la première mesure qu’elle mettrait en place, elle a répondu avec assurance : « Il s’agit d’une action audacieuse et nécessaire : la sécurité sociale de l’alimentation. »

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux »

Marine Tondelier a manifesté son inquiétude en rappelant qu’actuellement, « 42 % des personnes gagnant le Smic ou moins ont dû sauter un repas, et 53 % déclarent avoir réduit leurs portions à cause de soucis financiers ». Selon elle, il est essentiel que « chaque personne ait accès à une alimentation suffisante et de qualité », ajoutant avec fermeté : « Nous ne pouvons pas fermer les yeux. »

Le projet de sécurité sociale de l’alimentation (SSA), qui est au centre de ses propos, a été soutenu par des associations et le syndicat agricole de la Confédération paysanne. Comme le stipule le site de ceux qui font partie du Collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation, ce projet ambitionne d’intégrer l’alimentation au régime de sécurité sociale pour garantir à tous un accès à une alimentation « saine, durable et locale ».

Cette proposition sous une forme législative revisite les idées précédentes des Verts. En février, lors d’une niche parlementaire, une proposition a été faite afin de tester une carte vitale alimentée par 150 euros par mois, finançable à 50 % par l’État, 25 % par les collectivités locales et 25 % par une cotisation citoyenne volontaire.

Selon Marine Tondelier, ce système serait bénéfique tant pour les citoyens qui pourront « choisir ce qu’ils mettent dans leur assiette », que pour les agriculteurs qui pourraient recevoir une meilleure rémunération, comme l’avait également défendu le député EELV Boris Tavernier, le soir de son intervention sur TF1.

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