Le 27 octobre dernier, le président russe Vladimir Poutine a acté l’arrêt d’un accord crucial sur la gestion et le traitement du plutonium avec les États-Unis. Cet événement souligne une nouvelle phase dans les relations déjà tendues entre ces deux géants nucléaires, souligne Le Figaro. Cet accord, redéfini en 2010, visait à recycler les stocks hérités de la guerre froide pour prévenir leur utilisation dans la fabrication de nouvelles armes nucléaires.
Un accord qui avait de l’importance
Cette initiative, considérée comme un progrès significatif dans le contrôle des armements nucléaires, impliquait l’engagement des États-Unis et de la Russie à retraiter ensemble 34 tonnes de plutonium. Selon des statistiques américaines, cela représentait une diminution potentielle de 17 000 armes nucléaires de l’équation mondiale, fortement bénéfique pour limiter la prolifération.
Cependant, la législation signée par Poutine n’est pas une surprise totale, compte tenu de la suspension des engagements russes depuis 2016. Cela veut dire que la situation géopolitique continue de se détériorer et nous fait envisager une escalade de tensions.
Aprèm’ les tensions chez les nucléaires
Avec l’invasion de l’Ukraine début 2022, on a vu une détérioration rapide des relations russo-ukrainiennes. Peu après le déclenchement de ce conflit, Poutine avait mis ses forces nucléaires en alerte, ce qui a entraîné de vives critiques de la communauté internationale. En 2024, il a également officialisé que le seuil d’usage des armes nucléaires en Russie avait été abaissé, éveillant ainsi les inquiétudes mondialement.
Dans ce contexte de montée de tensions, la Russie a récemment effectué un test concluant du missile nucléaire Bourevestnik. Cette démonstration de force a mis en avant ses capacités militaires toujours croissantes.
Un climat géopolitique complexe
Les liens entre la Russie et les States étaient déjà bien enrubannés de désaccords pendant le mandat de Barack Obama, et les désaccords n’ont cessé de s’enflammer lors de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. Malgré ses promesses de rendre la situation en Ukraine meilleure, la réalité était tout autre.
Plus récemment, Trump a même annulé une rencontre prévue avec Poutine, affirmant qu’il ne souhaitait pas discuter « pour rien ». Tandis que les pourparlers de paix stagnent entre Moscou et Kiev, les incertitudes concernant l’avenir du conflit en Ukraine continuent d’emplir l’air d’anxiété.
