Avec la hausse constante du coût de la vie et les répercussions de la réforme des retraites, l’année 2026 s’annonce déterminante pour les retraités en France. Le gouvernement tente de réduire les dépenses publiques tout en modifiant les aides sociales, notamment via le gel des pensions et les coupes budgétaires. Dans ce contexte, la pension de réversion attire désormais l’attention de Bercy et du ministère du Travail.
Ce dispositif, souvent méconnu par le grand public, permet à un conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite de son époux ou épouse décédé(e). Aujourd’hui, environ 4,5 millions de personnes en bénéficient, la plupart étant des femmes. Toutefois, malgré son importance, les règles associées sont complexes et varient d’un régime à l’autre : général, fonction publique, Agirc-Arrco pour ceux du secteur privé… Chaque système applique des critères spécifiques concernant l’âge, les ressources et la durée du mariage.
Actuellement, seuls les couples mariés peuvent profiter de cette pension, excluant ainsi les partenaires de PACS ou de concubinage ainsi que les personnes remariées. De plus, il est requis d’avoir au moins 55 ans et que le défunt ait cotisé un minimum de 60 trimestres, soit environ quinze ans.
