Avec la date du 10 septembre qui approche, le climat s’échauffe parmi les partisans de la gauche française. Un bâtiment à Aurillac,dans le Cantal,s’est récemment retrouvé peint avec une phrase provocante : « Le 10 septembre, on prend la pref’ ! (préfeture).
Mobilisation et provocation
Cela a fait du bruit et Ritchy Thibault, militant d’extrême gauche et ancien collaborateur de la députée insoumise Ersilia Soudais, n’hésite pas à s’y associer. Sur le réseau X, il déclare : « C’est un bon mot d’ordre, surtout que les préfets semblent être très sur les nerfs en ce moment ».
Déjà en mai, Thibault comprenait à ses abonnés et promettait une « révolution », appelant même à « déborder les forces de l’ordre ». Bien que ces paroles aient soulevé des tensions, elles n’ont rien entraîné qui aurait justifié une vraie mobilisation, si ce n’est une enquête policière ouverte à son encontre.
Réaction du préfet de Paris
La réaction ne s’est pas fait attendre. Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a critiqué ces propos. « Ces déclarations sont inadmissibles et très graves. Je les considère comme une provocation au sujet de violences et dégradations », a-t-il déclaré, annonçant qu’il les signalait au parquet de Paris selon l’article 40 du Code de procédure pénale.
Réponse calire
Thibault a répondu au tweet du préfet avec une certaine arrogance : « Du calme l’agité, et barricade-toi bien dans ta préfecture ». D’ailleurs, une enquête d’Europe 1 avait révélé récemment qu’il figurerait dans deux fiches de police : le fichier des personnes recherchées à cause de son affiliation à la mouvance radicale d’extrême gauche et celui préventif pour les atteintes à la sécurité publique à cause de ses connections avec des mouvements extrémistes.
