Sanctions américaines après la condamnation de Bolsonaro : Cible, l’épouse du juge brésilien

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Les États-Unis continuent leur escalade de tensions en infligeant de nouvelles sanctions, cette fois contre la femme du juge brésilien, Alexandre de Moraes, accusé d’être à l’origine d’une « chasse aux sorcières » par Donald Trump, après la sentence de 27 ans de prison infligée à Jair Bolsonaro.

Ce lundi, Washington a enfin frappé plus fort, ciblant la famille de ce notable juge de la Cour suprême brésilienne, qui a joué un rôle clé dans le procès ayant conduit à la condamnation de l’ex-président Bolsonaro.

Cette décision s’ajoute à une crise diplomatique qui perturbe sérieusement les relations entre Brasilia et Washington.

Un « scénario de chasse aux sorcières » orchestré ?

Déjà sous le feu de sanctions économiques depuis fin juillet, Alexandre de Moraes est vu par l’administration américaine comme l’agent orchestrateur de ce qu’ils décrivent comme une véritable « chasse aux sorcières » visant l’ancien président d’extrême droite, un fidèle de Donald Trump. Le milliardaire Elon Musk, malgré des frottements récents, l’a même évoqué comme une figure de Voldemort provenant de la saga Harry Potter.

Aujourd’hui, les sanctions se prolongent à son épouse, Viviane Barci de Moraes, ainsi qu’à l’une de leurs sociétés. Le Trésor américain a gelé leurs avoirs sur le sol américain et a interdit à tout citoyen ou entreprise américaine d’entreprendre des transactions avec eux, avec à la clé des poursuites en cas de non-respect.

Des allégations graves de censure politique

Marco Rubio, secrétaire d’État, a clairement déclaré que ces nouvelles sanctions cible des conduites d’abus de pouvoir, de censure politique et des violations criantes des droits humains perpétrées par Moraes. Scott Bessent, secrétaire au Trésor, a également indiqué que d’autres personnes proches du juge qui soutiennent activement ses attaques contre les droits humains pourraient eux aussi se voir « ciblés » dans un avenir proche.

Rappelons qu’en date du 11 septembre, la Cour suprême du Brésil a condamné Jair Bolsonaro à 27 ans derrière les barreaux pour avoir comploté afin de rester au pouvoir après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.

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