Sandrine Rousseau face aux menaces concernant son achat en Bretagne

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Sandrine Rousseau, ici à Paris, le 27 avril 2025.
Sandrine Rousseau à Paris, le 27 avril 2025.

POLITIQUE – Pas de répit pour Sandrine Rousseau ! Depuis que l’information concernant son projet d’achat immobilier en Bretagne a été relayée par la presse locale fin juillet, la députée écologiste est la cible de vagues de menaces.

Élue dans la 9e circonscription de Paris, Rousseau désire acquérir un bien dans la commune de Dinéault, un territoire majoritairement agricole. La polémique a éclaté après qu’une lettre ouverte publiée sur Facebook par Patrik Sastre-Coader, le secrétariat général de la Coordination rurale du Finistère, a mis au jour son projet.

Récemment, lors du Salon de l’Agriculture, Sandrine Rousseau a également été critiquée pour ses propos perçues comme un mépris des agriculteurs.

Alerte dans le milieu agricole local ! Des agriculteurs, très en colère, ont réagi fermement sur les réseaux sociaux. Certains ont même proposé de déverser du fumier devant sa future maison potentielle.

Backstory : Rousseau avait récemment déclaré contre la loi Duplomb, surprenant nombreux d’entre eux avec ses propos francs. « Je ne me soucie guère de la rentabilité des agriculteurs. Présenter une agriculture basée sur des produits chimiques, au détriment des sols et de la biodiversité, c’est de l’argent souillé », avait-elle affirmé le 11 juillet sur Média. Une phrase ayant suscité une forte tension.

Un barbecue qui fait parler

Dans une interview au Le Télégramme, Patrik Sastre-Coader a réagi, qualifiant cette situation de « presque un service » à la députée. Estimant qu’avec un caractère susceptible comme le sien, d’autres incidents sont à prévoir.

En retour, Rousseau n’a pas mâché ses mots : « C’est un comportement de menace masculiniste vis-à-vis de ma vie personnelle », a-t-elle déclaré à Ouest-France. Pour elle, les réactions sont totalement disproportionnées et illustrent une forme de violence et d’intimidation.

Rousseau a ajouté : « Je suis étonnée que les agriculteurs ne cherchent pas plutôt des prix justes, la renégociation de leurs dettes ou une meilleure protection sociale. Leur seule revendication se résume à vouloir plus de rentabilité via des produits chimiques. Cela ne me convient pas. On doit s’inquiéter de la santé de nos enfants ».

Ce conflit ne semble pas prêt à se résoudre. En effet, la Coordination rurale du Finistère prévoit d’organiser un barbecue massif à Dinéault ce vendredi, près de la maison qui n’appartient pas encore à la députée, signalant ainsi que la querelle est loin d’être finie.

Des scientifiques appellent également à la vigilance contre la loi Duplomb et critiquent l’« ignorance » de nombreux élus.Respectivement, d’autres aspects de la loi Duplomb sont passés inaperçus à cause du débat concernant l’acétamipride.

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