Deux jours fériés vont disparaître en 2026, mais une région ne sera pas touchée.
Le 15 juillet 2025, François Bayrou, notre Premier ministre, a présenté un plan au gouvernement pour réduire le déficit public dès l’année 2026. L’objectif est d’économiser 43,8 milliards d’euros. Parmi les mesures, il y a la suppression de deux jours fériés. Cependant, une région de France ne sera pas concernée par cette décision.
Actuellement, la France dispose de 11 jours fériés, ce qui est conforme à la moyenne européenne. Certains pays, comme Chypre, ont 15 jours fériés, tandis que d’autres, comme le Danemark et les Pays-Bas, en comptent seulement 9. La situation pourrait changer pour la France avec l’arrivée de 2026.
Pourquoi la suppression des jours fériés ?
Pour atteindre les 43,8 milliards d’euros d’économies, le gouvernement de Bayrou envisage de supprimer deux jours fériés à partir de 2026. Cette initiative pourrait rapporter environ 4,2 milliards d’euros à l’État. Malgré la mesure impopulaire, il a voulu expliquer son choix en faisant quelques vidéos sur YouTube.
« Je sais que cela a suscité beaucoup de réactions et d’oppositions. Cependant, si cet effort nous aide à détruire les difficultés que nous rencontrons, je pense que c’est un effort acceptable qui ne nous demande pas d’abandonner notre mode de vie et nos valeurs familiales. Surtout si on trouve d’autres jours mieux adaptés, » a-t-il précisé.
Quelle région sera à l’abri des changements?
Alors que deux jours fériés seront abolies parmi les 11 déjà en place, lequel de ces jours sera épargné ? Lors de sa discussion, Bayrou a mentionné le 8 mai et le Lundi de Pâques en tant que potentiels candidats à la suppression. Cependant, il a voulu rester « tout à fait ouvert » à la discussion en précisant qu’il prendra la décision finale dans les semaines à venir. Il a aussi mis en avant la situation spécifique de l’Alsace, qui bénéficie de jours fériés supplémentaires comme le Vendredi Saint et le 26 décembre.
« Une attention particulière sera accordée à l’Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon, » a déclaré Bayrou. Cette annonce a immédiatement entraîné la réaction de la députée de La République En Marche, Brigitte Klinkert (1ère circonscription du Haut-Rhin). Elle a pris contact avec le Premier ministre pour obtenir plus de détails.
Alsace : traitement de faveur ?
« Avant de porter réclamation, je tenais à communiquer directement avec le Premier ministre. (…) Il a évoqué la possibilité de revoir les deux jours fériés nationaux, » a exprimé Brigitte Klinkert. Dans leur conversation, alors que des doutes apparaissaient dans le courrier officiel envoyé aux partenaires sociaux, Bayrou aurait promis à la députée qu’il n’analyserait pas les particularités de l’Alsace.
« Mais il semble que l’intention de Bayrou soit de préserver les jours fériés particuliers de l’Alsace, en particulier le 26 décembre et le Vendredi Saint, » a conclu Klinkert, ajoutant qu’elle resterait « très attentive » à vos futures décisions concernant les « spécificités » alsaciennes, telles qu’« le droit local et la sécurité sociale alsacienne-mosellane. »
