Le voyage de Donald Trump touche à sa fin.Après une visite en Écosse, terre natale de sa mère, il a profité de son temps pour faire du golf tout en annonçant des accords diplomatiques, mais aussi en critiquant les éoliennes, les lois sur l’immigration et le maire de Londres.
Accords commerciaux et activités de golf de Trump
Bien loin de l’effervescence américaine, c’est dans ses complexes de golf en Écosse qu’il a mené d’importantes discussions diplomatiques. Au sein du complexe de Turnberry, Trump a négocié, au côté de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, un nouvel accord commercial impliquant des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes.
Le lendemain, il a même rencontré le Premier ministre britannique Keir Starmer, toujours dans un cadre majestueux.
Tout en défendant ses intérêts économiques, Trump n’a pas oublié de promouvoir son nouveau parcours de golf à Balmedie, au côté de son fils Éric. Éric a même osé le comparer à la Joconde!
Des avis sur Gaza et l’Ukraine
Lors d’une conférence de presse un peu plus tard, Trump a choqué avec ses opinions sur Gaza et l’Ukraine.
Réputé pour ne pas tenir sa langue, Trump a affirmé sa » décision » auprès de Vladimir Poutine, menaçant de sanctions si la guerre en Ukraine ne cessait pas d’ici « 10 à 12 jours ». Il a clairement indiqué qu’il n’avait plus vraiment envie d’engager de dialogues avec le dirigeant russe.
Concernant Gaza, Trump a contredit son allié habitué, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en évoquant des signes de » vraie famine « . Pour conclure, il a annoncé l’ouverture de centres de distribution alimentaires effectués là-bas.
Critique des éoliennes
À bon entendeur, la haine de Trump pour les éoliennes n’est pas tenable. Lors de son discours, il a dénoncé un projet d’éoliennes en mer qui serait visible depuis son parcours de golf.
« Les éoliennes coûtent une fortune et ruinent la beauté de la nature environnante », a-t-il déclaré avec virulence.
À la place, il a plaidé pour l’exploitation des hydrocarbures du nord de la mer.
« Extraire 1000 fois plus d’énergie d’un forage, c’est encore mieux. On parle ici de pétrole et de gaz », a ajouté l’ancien président.
Keir Starmer, répondant calmement à ces propos, a affirmé son engagement vers la neutralité carbone d’ici 2050.
Relation avec Starmer et tensions avec Sadiq Khan
Alors que Trump envisagerait une visite d’état à Londres en septembre, il a re-fustigé le maire de Londres, Sadiq Khan, le qualifiant de « méchant ». Cela a suscité quelques rires mal à l’aise de la part de Starmer, celui-ci ayant rappelé qu’il était « un ami de Khan ».
D’autre part, Nigel Farage, ex-champion du Brexit, a fait face à une réaction favorable de Trump qui entretient donc un bon rapport avec le premier ministre britannique également. « Nigel ne manquera jamais un coup. C’est un de mes amis, tout comme Keir », a-t-il plaisanté.
Enfin, Trump a aussi mentionné les migrations à travers la Manche : « Ces bateaux sont remplis de mauvaises personnes ». Il a rappelé ses méthodes controversées utilisées aux États-Unis pour fermer les frontières.
En effet, malgré sa colère possible envers les causes qui lui semblent inappropriées, Monday marque des sourires sinceres de Trump en accueillant les Starmer à son domaine de Turnberry. « Victoria est une première Dame très appréciée », a-t-il déclaré tout en légère plaisanterie : « Je vais m’en tenir à ça, sinon je vais avoir des problèmes ».
Starmer a même eu le privilège de voyager par Air Force One et le célèbre Marine One.
