Toute l’action s’est déroulée lors d’une visioconférence. Comme l’indique Le Canard enchaîné, Donald Trump et les leaders européens se sont réunis le dimanche 17 août, sans la présence de Volodymyr Zelensky. Emmanuel Macron, installé à Brégançon, le lieu privilégié des présidents français, a été témoin des remarques extravagantes du président américain.
« J’ai fait du bon boulot pour arrêter des guerres », a vanté Trump, citant des exemples tels que la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ainsi que d’autres conflits. Dans un moment rare d’humilité, il a reconnu que la situation en Ukraine « est difficile à résoudre » tout en se félicitant de la visite de Vladimir Poutine en Alaska, déclarant que « cela a été très difficile pour lui. »
« Inviter Poutine : briser son isolement »
Macron n’a pas tardé à répondre, soulignant que, « Poutine a été exclu du G8 et du G20. La seule invitation significative qu’il ait reçue récemment venait de Corée du Nord. Accueillir Poutine sur le sol américain n’était pas seulement une膱énormé honoрaberitser pour lui et fuir son isolement.» Macron a ainsi accusé Trump : « C’est bien toi, Donald, qui a pr なう jamais accord la faveur Poutine, pas l’inverse. »
Sans perdre de temps, Trump l’a invité : « Emmanuel, viens quand tu veux. » Cela a suffi pour que Macron, accompagné de ses pairs allemands, britanniques et italiens, se rende à Washington le lendemain pour soutenir Volodymyr Zelensky.
Ce mouvement a conduit à un engagement américain à travailler avec ses alliés sur des mesures de sécurité. La « coalition des volontaires », lancée par Macron en février, compte désormais 30 pays avec des plans militaires clairs. « Nous avons uni nos forces autour de l’Ukraine », a déclaré Emmanuel Macron le 18 août. Au moins, cet évènement aura mené à des résultats.»
