🚀 La Chine teste ses technologies spatiales pour conquérir la Lune

La Chine ne reste pas en reste et propulse son programme lunaire à un rythme élevé grâce à des tests significatifs. Un projet ambitieux qui se développe à chaque étape.

Ainsi, en août 2025, le pays a réalisé un essai spectaculaire sur le système de propulsion de la première étape de sa fusée Longue Marche 10. Ce lanceur est crucial pour les missions habitées sur la Lune et est doté de sept moteurs YF-100K fonctionnant à l’oxygène liquide et au kérosène. Avec une poussée records qui approche les 1 000 tonnes, la Chine a prouvé la fiabilité de cette technologie une fois de plus.

Un autre moment marquant s’est produit en juin 2025 : le test d’évacuation d’urgence du vaisseau Mengzhou. C’est la première fois en 27 ans que ce type de système de sauvetage est vérifié et il a brillamment démontré sa capacité à sécuriser les astronautes lors d’un lancement. La capsule de retour a réussi sa séparation et a atterri sans encombre grâce à des parasols et des airbags.

De plus, le module lunaire Lanyue a subi des simulations d’atterrissage et de décollage dans un lieu dédié en Chine. Ces essais étaient vitaux pour valider les méthodes de navigation, de contrôle et de propulsion, des étapes essentielles pour une bonne opération sur la surface lunaire. Le Lanyue sera le point de départ pour le travail des astronautes, fournissant l’énergie et le soutien vital dont ils auront besoin.

En septembre dernier, les combinaisons spatiales lunaires ont également été présentées. Pensées pour faire face aux conditions extrêmes de la Lune, elles intègrent des matériaux spéciaux contre la poussière et les températures extrêmes, avec des gants flexibles et un casque équipé d’une visière panoramique. Tous ces éléments permettront d’assurer que les astronautes puissent évoluer et travailler efficacement sur le sol lunaire.

L’Agence spatiale chinoise continue de pousser ses recherches et de développer ses technologies afin d’atteindre ses objectifs majeurs d’ici 2030.

Comment fonctionnent les moteurs de fusée comme le YF-100K ?

Les moteurs de fusée à propergol liquide, y compris le YF-100K, mangent du carburant et des oxydants pour créer de la poussée. Pour le YF-100K, cela implique de brûler de l’oxygèneliquide mélangé avec du kérosène dans une chambre de combustion, créant des gaz brûlants propulsés à grande vitesse.

Ce processus repose sur le principe classique de Newton : pour chaque action, il y a une réaction, c’est-à-dire que l’éjection des gaz à l’arrière propulse la fusée vers l’avant. La capacité des moteurs à produire de l’énergie dépend de plusieurs facteurs, y compris le rapport entre le mélange et la conception de la tuyère, qui est essentielle pour optimisé la vitesse des gaz.

Les moteurs orientables, comme 3 des 7 YF-100K, peuvent changer la direction de la fusée en ajustant l’angle de la poussée. Cela permet des manœuvres pendant le vol et des changements d’itinéraire pendant les missions spatiales.

Des expériences au sol, comme celle réalisée pour la Longue Marche 10, assurent la fiabilité et la performance de ces systèmes dans des conditions contrôlées, réduisant ainsi les risques avant les lancers réels.