Oubliez les soucis de courrier débordant, les lettres en vadrouille ou les colis trop encombrants. La France s’engage dans une évolution avec l’arrivée de nouvelles boîtes aux lettres intelligentes. Ces gadgets technologiques pourraient donner un sérieux coup de jeune à notre ancienne configuration de réception du courrier.
Depuis des années, la boîte aux lettres ornait nos entrées, mais son fonctionnement avancé devenait aujourd’hui un véritable frein. Le boom du e-commerce et l’innovation technologique invitent à une évolution. Cette nouvelle génération de boîtes s’annonce comme un véritable game changer. Mais concrètement, comment ça marche ? Et quel tarif pour les installer chez soi ?
Est-ce que les boîtes aux lettres sont vraiment nécessaires ?
La réglementation en vigueur en France est très claire : toute construction à partir du 12 juillet 1979 doit être dotée d’une boîte aux lettres, qu’elle soit individuelle ou collective. Ces boîtes doivent se conformer à certaines normes spécifiques fixées par l’AFNOR. D’après La Poste, pour respecter ces normes, voici les caractéristiques minimales requises :
- dimensions intérieures de 26 x 26 x 34 cm;
- une fente de 23,5 cm de long sur 2,4 cm de haut pour le courrier;
- et un emplacement pour le nom d’au moins 1 x 2,4 cm.
Certaines de ces conditions sont pensées pour simplifier le travail des facteurs et garantir la compatibilité avec les envois commencent. Cela n’a toutefois pas empêché les fabricants d’imaginer des modèles bien plus spacieux, capables de gérer les colis… et même de tirer parti de la connectivité.
Les boîtes aux lettres connectées : une révolution en marche
Peut-on dire que les boîtes aux lettres connectées s’imposent peu à peu ? Elles commencent à prendre place dans nos bâtiments sous formes de casiers intelligents, conçus pour recevoir nos colis de manière sécurisée. Un vent de changement qui pourrait continuer avec l’intégration de ces solutions directement chez nos particuliers. Plusieurs entreprises explorent déjà des options prometteuses, annonçant potentiellement un futur où les livraisons se feraient sans effort, sans longues attentes au bureau de poste. Par exemple, Decayeux, leader européen du secteur, prévoit de lancer une boîte aux lettres connectée alimentée par un panneau solaire. Cette innovation permettra de recevoir du courrier et des colis, sécurisés par QR code, et gérera des notifications en temps réel pour une sécurité accrue.
Il y a également des entreprises comme Boks, qui misent sur la « nouvelle boîte aux lettres » avec des options pratiques et respectueuses de l’environnement. La Boks, mise sur le marché en 2019, offre des consignes reliées à un système de codes ou d’applications mobiles. Avec son coût énergétique minime, elle fonctionne sans électricité, grâce à des piles, et peut assurer une autonomie de deux à trois ans. Resultat ? Des colis livrés avec plus d’efficacité, moins de routes à parcourir pour les facteurs, et un impact carbone amoindri. Clairement, la boîte aux lettres connectée semble avoir un futur prometteur.
Quel prix pour une boîte aux lettres connectée ? Où les acheter ?
Pour que ces innovations s’imposent chez tout le monde, leur coût doit être accessible. Alors, près de combien va-t-on devoir débourser pour un de ces petits « coffres-forts » modernes ? Le prix s’avère très variable selon le modèle et les options choisies. Par exemple, pour Boks, la contrainte s’entend à 359 euros pour une boîte individuelle. Ce tarif intègre un système complet de gestion des livraisons associé à un accès sécurisé. En copropriété, il y a aussi un abonnement de 2 euros par mois par logement que l’on peut envisager.
Les box connectées peuvent être commandées directement chez les fabricants, ou même par le biais de **partenariats**. Par exemple, La Poste a intégré ces modèles dans son offre en marque blanche. Le coût du futur produit Decayeux n’est pas encore dévoilé. Toutefois, selon Stéphane Decayeux, le directeur général, « la demande double tous les six mois » et il est clair qu’il y a un besoin réel. Il s’adresse aussi aux autres pays, affirmant que c’est un produit exportable en Europe et au-delà.
