Juste avant le Grand Prix des Pays-Bas de Zandvoort, Ferrari a fait parler d’elle en testant un aileron avant révolutionnaire équipé d’un dispositif DRS, en prévision de la réglementation de 2026. Cette technologie pourrait bien changer la donne pour l’équipe, en améliorant son approche aérodynamique.
Lors d’essais de pneumatiques organisés à la veille de l’événement, Ferrari a utilisé une voiture mulet pour expérimenter ce nouvel aileron avant avec des éléments mobiles. Le concept s’inspire du DRS arrière, visant à diminuer la traînée et faciliter les dépassements. Ce pas en avant s’inscrit dans les futures directives de 2026, qui exigeront un nombre accru d’éléments aérodynamiques actifs.
Un pas en avance sur les autres équipes
Avec ce test, Ferrari entraîne un coup d’avance par rapport à ses concurrents. L’aileron avant doté de DRS pourrait devenir crucial pour diminuer les turbulences et dynamiser les courses. En se lançant dans ces essais techniques dès maintenant, Ferrari espère peaufiner son approche avant l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations.
“Nous nous efforçons de sélectionner efficacement ce que nous pourrons adopter pour 2026. Les nouvelles suspensions et systèmes de freinage en font partie. En aérodynamique, néanmoins, le transfert est plus complexe, à moins de conserver notre philosophie de base. Des fluctuations de charge pourraient survenir avec le changement de mode moteur. Des investissements dans les suspensions par des équipes comme McLaren, Mercedes et nous, en témoignent. Chaque leçon apprentie pourrait devenir un avantage.” a déclaré Fred Vasseur, source : autohebdo.fr
Il reste à voir comment ce dispositif se comportera en situation de course. Si son efficacité est confirmée, cela pourrait bouleverser le positionnement des monoplaces et offrir de nouvelles stratégies. Ainsi, Ferrari envoie un message clair : la préparation pour 2026 est en bonne voie.
