La marine chinoise rivalise avec l’US Navy grâce à une nouvelle technologie

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Un pas de géant pour la marine chinoise

Le Fujian, de type 003, a été mis à l’eau en juin 2022 et signale un tournant important pour la marine populaire de libération nationale (PLAN). De tous les porte-avions chinois déjà commandés, c’est le plus innovant. Il est le premier à intégrer des catapultes électromagnétiques, une technologie jusqu’alors réservée à la marine américaine.

Le saut technologique

Avant le Fujian, la Chine avait déjà deux porte-avions, à savoir le Liaoning et le Shandong. Bien que le Liaoning soit un ancien navire soviétique, le Shandong, quant à lui, est entièrement chinois mais utilise un système CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery), un modèle plus traditionnel. Le chef-d’œuvre chinois, le Fujian, adopte le système EMALS (ElectroMagnetic Aircraft Launch System), permettant un lancement plus rapide et dynamique grâce à des catapultes électromagnétiques sophistiquées, qui peuvent propulser divers aéronefs de façon plus efficace que les anciens systèmes.

Cette technologie a été intégralement développée au sein même de la marine chinoise, assurant ainsi une véritable autonomie. Essentiellement, le fait que ce système ajuste sa force selon le poids de l’appareil lançé représente un grand atout. De ce fait, non seulement les chasseurs et drones actuels sont candidats au décolage, mais aussi les modèles futurs tels que le J-35.

En plus de tout cela, la rapidité de lancement est redoutable. Avec trois catapultes à bord, les opérations pourraient permettre de lancer plus de 30 avions en seulement 15 minutes !

Une révolution militaire dans la région

Avec le Fujian, la marine chinoise entre dans une nouvelle ère. Ce n’est plus un simple symbole; le navire est désormais un outil puissant, intégré à la stratégie maritime du pays. Pour donner une idée de la puissance, le porte-avions français Charles de Gaulle construit en affectif, pèse environ 42 500 tonnes, tandis que le Fujian grossit à 80 000 tonnes. Néanmoins, il ne possède pas de propulsion nucléaire comme le Charles de Gaulle.

Quel avenir pour la PLAN ?

L’hypothèse voulant que le Fujian ne soit pas qu’un simple ajout naval, principalement, se justifie par son développement rapide. Ce navire est planifié pour jouer un rôle majeur dans la Mer de Chine, une zone déjà soumise à de multiples tensions. Une fois mûrs, ses tests en mer pourraient coïncider avec des manœuvres militaires autour de Taïwan.

Ce nouveau défi de la marine chinoise sur la scène internationale obligera d’autres nations à se réajuster et à rendre son équipement plus compétitif. Ce nouvel élément mérite l’attention sur la sphère militaire et stratégique mondiale.

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