Une citadine économique et pratique
Incarnant une nouvelle vision de la mobilité, la T1 d’Arcfox est issue du groupe chinois BAIC. Connu pour sa créativité, l’entreprise a déjà fait parler d’elle début 2023 avec une voiture électrique innovante, spécialement conçue pour les parents. Avec la T1, elle cible désormais une clientèle plus_large, visant à s’implanter dans le segment des citadines.
Pour l’instant, cette voiture sera uniquement commercialisée en Chine. Son design est classique mais raffiné, avec des lignes aérodynamiques. On retrouve une calandre pleine à l’avant et des phares à LED qui se connectent par une bande lumineuse. Attentif aux détails, le véhicule adopte un style cubique, accompagné de jantes de 18 pouces comme l’indique Car News China.
Concernant les dimensions, la T1 mesure 4,34 mètres de long, 1,86 mètre de large et 1,57 mètre de haut. De quoi rivaliser avec des modèles comme la Volkswagen ID.3 si elle pénètre le marché européen. À l’arrière, on aperçoit des feux au design innovant, un toit noir, et un petit aileron qui ajoute une touche sportive.
Un prix compétitif et une technologie faite pour durer
Le modèle T1 sera disponible avec un moteur électrique de 70 kW (environ 94 chevaux), bien que les détails sur les performances restent flous. Arcfox prévoit d’offrir deux options de batteries : une capacité de 41,7 kWh et une autre de 42,3 kWh. Ces choix seront basés sur une technologie à base de lithium-fer-phosphate (LFP).
Ces batteries garantiront une autonomie variant de 410 à 425 km selon le cycle d’homologation chinois, équivalant à une portée d’environ 350 à 360 km pour la norme européenne WLTP. Ces détails, cependant, n’incluent toujours pas le temps de charge ou les puissances de recharge possibles. La T1 est alimentée par CALB, un acteur majeur dans le domaine des batteries.
En ce qui concerne le prix, la T1 devrait débuter autour de 70 000 yuans, soit environ 8 300 euros. Un prix très compétitif, mais gardons à l’esprit que cette estimation pourrait grimper si la voiture est exportée en Europe, à cause des taxes douanières et de la législation en vigueur, y compris les obstacles liés aux primes écologiques.
Arcfox exprime d’ores et déjà ses ambitions sur le vieux continent, où elle est en activité depuis 2024. Reste à voir si la T1 prendra son envol vers l’Europe et si la France sera parmi les pays d’accueil.
