Les États-Unis entrent à hauteur de 10 % dans le capital d’Intel

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À Washington, un grand coup est signé entre Intel et Trump. Le président a révélé que le fabricant de semi-conducteurs a « accepté » de céder 10 % de ses actions à l’État américain, en échange des subventions prévues par Biden pour ce secteur stratégique. « C’est un grand accord pour les États-Unis et pour Intel », s’est réjoui le président, quelques semaines après avoir demandé la démission du PDG d’Intel, Lip-Bu Tan.

Cependant, le programme Chips, qui soutient l’industrie des puces électroniques, pourrait poser des défis juridiques à cette conversion de subventions en actions, selon le New York Times.

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Intel, emblème historique américain des puces, traverse des temps difficiles, ayant raté plusieurs tournants importants du marché. En plus, confronté à la concurrence des géants asiatiques comme TSMC et Samsung, Intel est en quête de nouvelles liquidités pour tenter de retrouver sa place dans la course.

« Ce n’est pas de la gestion »

Cette acquisition, à 11 milliards de dollars, fait suite à l’annonce récente du groupe japonais Softbank, qui a également investi 2 milliards de dollars pour 2 % du capital d’Intel.

Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a garanti que l’intervention de l’État américain ne modifierait pas la gestion de l’entreprise. « Ce n’est pas de la gouvernance », a-t-il assuré, précisant que cette conversion de subventions en actions se ferait sans droit de vote.

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