Selon le dernier rapport de SITA, intitulé « Passenger IT Insights 2025 », un tableau du voyageur moderne se dessine, illustrant des attentes façonnées par la fluidité du parcours numérique.
Nous vivons dans une époque où le « tout numérique » s’impose comme une réalité incontournable. Les voyageurs, de plus en plus adeptes de gestion via leur smartphone, exigent une expérience de voyage tout aussi intuitive. En effet, ils souhaitent disposer d’un parcours unifié, permettant de gérer réservations, mises à jour en temps réel et réglage d’imprévus, le tout au sein d’une unique application mobile. Ce besoin se traduit par le fait que 79% des usagers sont ouverts à l’idée d’adopter une identité numérique sur leur portable. L’utilisation de la biométrie pour simplifier les contrôles est en pleine ascension, surtout que 78% des voyageurs affirment avoir confiance dans les acteurs du secteur pour la gestion de leurs données sensibles. En prime, 66% des passagers n’hésitent pas à débourser un peu plus pour un passage plus rapide dans les aéroports.
La conscience des voyageurs d’affaires face à l’empreinte carbone
Dans cette dynamique de transformation, les voyageurs d’affaires jouent le rôle de pionniers. Avec une moyenne de 5,2 vols par an, qu’ils soient en mission ou en réunion, contre seulement 3,5 pour les vacanciers, ils sont en première ligne pour adopter des innovations visant à optimiser leur temps. Ils manifestent également un intérêt significatif pour des solutions de voyage multimodales intégrées et des services à valeur ajoutée, comme le suivi des bagages de porte à porte. A noter que 78% des voyageurs sont prêts à investir davantage pour ces facilités.
Parallèlement, la notion de durabilité s’impose également fermement dans leurs choix, loin d’être qu’un simple argument commercial. Près de 90% des passagers sont disposés à débourser un surplus pour compenser leur empreinte carbone. En matière de coût, les voyageurs d’affaires se disent prêts à accepter une hausse de 14,6% sur le tarif de leur billet pour compenser cet impact environnemental, contre 11,3% pour les voyageurs de loisirs. Cela concorde parfaitement avec les politiques RSE qui prennent de l’ampleur au sein des entreprises.
Cette transition vers le numérique ne pourra avoir lieu sans une base de confiance solide. Les passagers sont, par leurs besoins en simplicité d’accès, ouverts au partage de données, mais leur sécurité et leur confidentialité demeurent prioritaires. Pour les acteurs clés du secteur aérien, la transparence sera indispensable pour conquérir et garder la confiance de leurs usagers. Les futurs investissements technologiques devraient être orientés vers des opérations de haute qualité tout en gardant à l’esprit ces exigences croissantes afin d’assurer leur place dans un environnement où les exigences des clients sont en constante évolution.
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