Mars, le titan des douceurs chocolatées, envisage un avenir où la production de cacao est boostée grâce à des avancées en génomique. Récemment, l’entreprise a scellé un partenariat avec l’entreprise de biotechnologie Pairwise. L’objectif ? Créer des cacaoyers plus robustes face aux maladies et aux caprices du climat, comme l’indique un communiqué de presse de Pairwise.
Cet accord ouvre la porte à des outils d’édition génétique basés sur la technologie Crispr. Cette technique permet de peaufiner le génome des plantes de manière précise, sans ajouter de matériel génétique étranger, ce qui est une distinction importante par rapport aux OGM traditionnels.
« Avec cette technologie, nous cherchons à améliorer la production de cacao », explique le porte-parole de Mars, et ce afin de relevé les défis que rencontrent les cacaoyers face aux changements climatiques, aux maladies et autres stress environnementaux. Les cacaoyers peuvent vraiment utiliser un coup de pouce en ces temps incertains.
Vers des cacaoyers robustes
Les nouvelles techniques génomiques (ou NBT pour leurs initiales en anglais) modifient le matériel génétique des plantes en initiant des mutations ciblées. Grâce à des outils comme Crispr, ces mutations sont effectuées sans ajouts externes. Ces innovations permettent de rendre la sélection végétale plus rapide et efficace.
Il est indéniable que les NBT suscitent de l’enthousiasme chez les agriculteurs. De nombreuses entreprises et chercheurs travaillent à obtenir des plantes qui résistent mieux aux conditions climatiques extrêmes, nécessitent moins d’engrais, et consomment moins d’eau—vraiment des améliorations dignes d’intérêt, non ?
Cela dit, ce sujet divise. Certaines personnes défendent ces avancées, affirmant qu’elles sont essentielles pour lutter contre le changement climatique, tandis que d’autres s’y opposent, y voyant un retour déguisé aux OGM.
Alors que les États-Unis avancent dans ce domaine, l’Union européenne reste encore prudente, n’ayant pas donné le feu vert aux NBT. En juin 2024, l’UE n’a pas réussi à obtenir un consensus sur la régulation de ces biotechnologies et cela reste à l’état de recherche en Europe.
