« Un véhicule complètement à la ramasse » : le porte-drapeau de Volvo en galère

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Le Volvo EX90 a visiblement du mal à s’imposer. Avant même d’être lancé, ce SUV électrique s’est vu accumuler des retards dus à des soucis logiciels. Son lancement aurait dû annoncer une nouvelle ère électrisante avec des fonctionnalités avancées, comme des détecteurs LIDAR pour une conduite semi-autonome, une autonomie pas trop foireuse, une interface bien dose avec Google et des mises à jour à distance. Mais la réalité a été bien différente ! On dirait que le modèle est sorti avant d’être au point.

Une classique histoire de malchance au Canada

Écran noir ou complètement bugué, ce Volvo EX90 a visiblement un peu de mal avec son interface numérique.
Un écran noir ou bugué : ce Volvo EX90 galère avec son interface. © https://www.myvolvoex90.com

Vicken Kanadjian, un entrepreneur canadien, est un fidèle client de la marque et malheureusement un grand déçu. Il a claqué 147 605 dollars canadiens pour un EX90 reçu en mars, et à peine trois jours plus tard, des failles sont apparues. Les ennuis ont commencé avec des clées qui ne fonctionnaient pas, des écrans défectueux, un système de ventilation en rade et même une accélération brutale sur l’autoroute, le forçant à s’arrêter en catastrophe ! Appelant ce véhicule « inutile », Kanadjian a créé un site dédié, MyVolvoEX90.com, pour suivre toutes ses galères. Malgré des relances au service client et une plainte déposée à Transport Canada, Volvo se refuse à reprendre la voiture. Pour eux, il sera encore temps de tenter des réparations.

Les vrai limites de la technologie

Certaines de ces mésaventures ne sont pas uniques. Même à son lancement, on avait signalé que certains modèles avaient été livrés sans options. En effet, l’équipe de Consumer Reports a même jonglé avec l’idée qu’il s’agit d’un gros mélange dans les finitions. Des chips concernant les mises à jour promettent à certains des améliorations, tandis que d’autres ont un ressenti plutôt moyen. Cela montre à quel point ce véhicule semble encore en mode chantier, trop dépendant d’un logiciel toujours en chantier.

Un coup dur pour l’image de la marque

Quand on arrive sur le marché avec un véhicule phare, la moindre faille est amplifiée. Cela ne va sûrement pas rendre service à l’image de Volvo, qui est fréquemment reconnue pour sa sécurité. Ils peuvent afficher leur innovation, mais si l’expérience ne suit pas, ils perdent leur crédibilité. Au taro de l’EX90 à partir de 89 500 euros en France, il devient normal d’exiger une voiture sans 情 glitches ». Volvo pourra probablement corriger un bon nombre de ses défauts via des mises à jour à distance, mais l’affaire de Kanadjian, même si elle est sans doute exceptionnelle, pourrait plutôt dégager des nuages sur la réputation de la marque.

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