Aircela est une startup née à New York qui pourrait bien marquer un tournant dans le domaine de l’énergie en utilisant une technologie de capture du carbone. Grâce à cette méthode, elle parvient à fabriquer de l’essence à partir de l’air sans avoir recours au pétrole, sans forage et sans nuire à l’environnement. Une avancée qui pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique
Une technologie révolutionnaire
La toute nouvelle machine d’Aircela a été présentée dans le Garment District à Manhattan. De la taille d’un réfrigérateur, elle est facile à installer que ce soit à domicile, dans un magasin ou même dans une usine. Le fonctionnement de cette machine se déroule en plusieurs étapes. D’abord, elle capture le dioxyde de carbone (CO₂) de l’air à l’aide d’un filtre particulier à base d’hydroxyde de potassium. Ensuite, grâce à un système d’électrolyse alimenté par énergie solaire, elle sépare les molécules d’eau pour en extraire de l’hydrogène.
Le CO₂ ainsi récupéré est ensuite mélangé avec l’hydrogène dans un réacteur interne où, avec l’aide d’un catalyseur, ces éléments se transforment en méthanol avant de devenir essence. En terme de production, la machine peut créer jusqu’à quatre litres d’essence quotidiennement, ce qui rend cette technologie à la fois novatrice et applicable dans la vie de tous les jours.
Les avantages de cette essence
Le carburant produit par Aircela a exactement la même composition chimique que l’essence classique, mais présente des bénéfices importants en étant un carburant propre. Son principal atout est qu’il ne contient pas d’éléments nocifs comme le soufre, l’éthanol ou les métaux lourds. De plus, il est compatible avec tous les moteurs à essence, ce qui signifie qu’il n’y a pas besoin de changer les infrastructures existantes pour s’en servir !
Cela montre bien le potentiel de cette innovation dans l’accélération de la transition énergétique.
Avenir prometteur et soutien solide
Aircela se réjouit d’un soutien auprès de personnalités influentes comme Chris Larsen, cofondateur de Ripple, et Jeff Ubben, un investisseur bien connu. De plus, la gigantesque entreprise maritime Maersk engage également ses ressources via sa branche de capital-risque, ce qui reflète l’engagement de l’industrie envers cette technologie prometteuse.
Basée sur les travaux du physicien Klaus Lackner sur la captation directe de CO₂, cette technologie devrait être lancée dès l’automne 2025. Des zones éloignées du réseau électrique et des applications dans le secteur industriel sont déjà identifiées comme cibles prioritaires pour faire face à la demande croissante de solutions propres alternatives aux combustibles fossiles.
Impacts sur l’environnement et l’économie
Chaque jour, cette machine est capable de capter 10 kg de dioxyde de carbone, ce qui contribue significativement à la réduction des émissions polluantes tout en offrant une solution durable. L’idée qu’un foyer ou une entreprise puisse produire son propre carburant rend envisageable une diminution des émissions au niveau mondial.
Bien sûr, le coût initial estimé entre 14 000 € et 18 500 € peut apparaître élevé, mais c’est bel et bien un investissement dans une technologie qui pourrait diminuer notre dépendance envers les énergies fossiles tout en s’avérant rentable à long terme grâce à des coûts d’exploitation bas.
