L’initiative vient de Calimotive, une boîte américaine qui se concentre sur la valorisation des pièces détachées de Tesla. Avec leur expérience poussée dans le démontage et la mise en vente de composants électriques, ils ont décidé de réaliser le rêve de nombreux passionnés : transformer une classique américaine en véritable voiture électrique, alliant performance et connectivité.
Module sacrilège ou innovation ? Conversion d’une Tesla Model 3 en Mustang de 1966.
Pour cette transformation, l’équipe a préser vé la carrosserie emblématique de la Mustang, en élargissant les ailes de 6 cm pour faire place à la batterie et en ajustant légèrement les bas de caisse. Le dessous du véhicule a été métamorphosé à partir d’une Tesla Model 3 : plancher, mécanismes et batterie ont été transférés, tout en conservant l’aspect extérieur classique de la Mustang.
La motorisation électrique suit la configuration bi-moteur de la Model 3, affichant une puissance de 450 chevaux (environ 300 kW) et un couple de 637 Nm. Le 0 à 100 km/h est estimé à 3,5 secondes, des performances à la hauteur des plus puissantes muscle cars actuelles. Quant à la batterie, réputée robuste, elle propose une autonomie de 320 km en cycle mixte, après avoir récemment supporté 1 300 cycles complets de charge-décharge. Sa capacité atteint sans peine 66,1 kWh avec un total d’énergie déchargée de 98 500 kWh, montrant ainsi sa longévité même avec un usage intensif.
La première non-Tesla avec le FSD
Encore plus incroyable, au-delà du design, cette Mustang Tesla 3, comme l’a appelé son créateur, reçoit aussi des technologies de pointe likes : l’Autopilot pour une conduite semi-autonome, le mode « Summon » qui permet de manœuvrer la voiture à distance, ainsi qu’un écran multimédia dernier cri intégré au volant. Pour les passionnés, la question se pose : est-ce un sacrilège ou une invention brillante ? De toute manière, l’usage des kits électrifiés ayant déjà fait des kilomètres mérite réflexion quant au recyclage et à la nouvelle vie des batteries électriques.
